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Pour la saison prochaine, la Ligue 1 a décidé de créer sa propre chaîne pour la diffusion de huit des neuf matches en direct. Le directeur général de LFP Media, Nicolas de Tavernost, croit en la réussite de ce projet.
Une nouvelle ère pour la Ligue 1
Après l’échec de DAZN, la Ligue de football professionnel a opté pour la création de sa propre chaîne pour diffuser huit des neuf matches en direct lors de la saison 2025-2026, avec beIN SPORTS conservant le match du samedi à 17h. Cette annonce a été officialisée ce mardi 1er juillet par la Ligue.
Une stratégie inspirée des Pays-Bas
Dans un entretien, Nicolas de Tavernost s’est exprimé sur la création de cette chaîne. Il a déclaré : « Ce n’est pas un saut dans le vide. Cette solution a été adoptée avec efficacité aux Pays-Bas et a considérablement valorisé les droits du Championnat néerlandais. Je suis là depuis deux mois. Nous avons trouvé une solution, les rapports se sont normalisés et DAZN participera à la distribution de notre plateforme. »
Distribution multi-plateformes
Concernant la distribution de la chaîne, il a expliqué : « Nous sommes dans un mode de distribution multi-plateformes et pas exclusive. Nous avons des négociations avec l’ensemble des distributeurs, à l’exception de Canal+ qui n’a pas souhaité continuer les discussions avec nous. Je regrette le choix de Canal+, qui est un partenaire naturel. Mais je n’imagine pas qu’ils se passent de la L1 durablement. »
Les ambitions de la Ligue 1
Nicolas de Tavernost a également abordé la question du risque sans la distribution de Canal Plus : « Mieux vaut être propriétaire de sa plateforme, de ses droits et je suis sûr que si on fait correctement notre travail, on réussira. Nous proposons un tarif d’abonnement à 14,99 euros, ce qui devrait susciter un engouement. »
Offre spéciale pour les jeunes
Pour attirer un public plus jeune, il a précisé qu’il y aura une promotion à moins de 10 euros pour les moins de 26 ans sur les tablettes et les mobiles, bien que cela puisse prendre du temps à mettre en place pour des raisons techniques.
Objectif d’abonnés
Enfin, il a fixé un objectif ambitieux : « On serait déçus à moins d’un million d’abonnés la première année. »
