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Mardi soir, Arsenal reçoit Aston Villa à l’Emirates Stadium (Londres) pour un choc de la Premier League programmé à 20h15 GMT. Après un début de saison très décevant, Villa revient en force et se présente désormais comme un rival crédible dans la course au titre, à seulement trois points des Gunners.
La dynamique d’Aston Villa
Malgré l’absence de victoire lors de leurs six premiers matches, les hommes d’Unai Emery enchaînent les succès — huit victoires consécutives en championnat et onze toutes compétitions confondues selon la série en cours — pour se hisser à portée d’Arsenal et Manchester City.
Emery, qui fut limogé à Arsenal en 2019, revient à l’Emirates avec l’ambition de porter un coup décisif aux ambitions de son ancien club. Le technicien espagnol a transformé Villa : en trois ans, le club est passé de la lutte pour le maintien à un prétendant au titre.
Samedi, un triple changement effectué à l’heure de jeu a renversé la rencontre à Stamford Bridge. Ollie Watkins, entré en jeu, a marqué deux fois et salué le changement tactique de son entraîneur comme un « génie » tactique.
Arsenal bajo pression mais solide
Arsenal, leader tôt dans la saison, a vu son avance fondre mais reste compétitif. Après avoir été brièvement détrôné par Manchester City, les Gunners ont repris la première place grâce à une victoire laborieuse 2-1 contre Brighton.
Le match retour contre Villa suit une défaite 2-1 subie par Arsenal à Birmingham plus tôt en décembre, sur un but dans les dernières secondes. Cette rencontre a laissé des traces et souligne la capacité des Villans à créer des problèmes à Arsenal.
Les paroles-clés avant le choc
Unai Emery a rappelé l’évolution de son équipe et son ambition : « Nous sommes très compétitifs. Nous sommes troisièmes derrière Arsenal et Manchester City. Wow », a-t-il déclaré après la victoire à Chelsea.
De son côté, le capitaine d’Arsenal, Martin Ødegaard, a salué la polyvalence de Declan Rice, aligné en piston droit face à Brighton : « Jouer en latéral pour la première fois et le faire de cette manière était incroyable. » Mikel Arteta a lui insisté sur la capacité du groupe à surmonter les pépins physiques et la profondeur d’un effectif prêt à tout pour le titre.
Blessures, suspensions et incertitudes
Arsenal espère que Jurrien Timber passera un test de dernière minute et retrouvera sa place en défense. Si Timber est apte, Declan Rice retrouvera son poste habituel au milieu. Riccardo Calafiori reste incertain après s’être blessé lors de l’échauffement face à Brighton.
Bonne nouvelle potentielle pour les supporters : le défenseur central Gabriel Magalhães s’est remis d’une élongation à l’adducteur et pourrait débuter pour la première fois depuis novembre.
Du côté de Villa, Matty Cash et Boubacar Kamara purgent une suspension après accumulation de cartons, ce qui devrait ouvrir des places à Amadou Onana et Lamare Bogarde. Tyrone Mings, Pau Torres et Ross Barkley sont toujours indisponibles, tandis qu’Evann Guessand est absent pour jouer la Coupe d’Afrique des Nations.
Compositions probables
Voici les alignements pressentis pour cette rencontre serrée :
- Arsenal (prévision) : Raya ; Timber, Saliba, Gabriel, Lewis-Skelly ; Zubimendi, Rice, Ødegaard ; Saka, Gyökeres, Eze.
- Aston Villa (prévision) : Martínez ; Bogarde, Konsa, Lindelöf, Maatsen ; Onana, Tielemans ; McGinn, Buendía, Rogers ; Watkins.
Historique et enjeux
Arsenal et Aston Villa se connaissent bien : 206 confrontations au total. Les Gunners mènent 88 victoires à 72, avec 46 nuls. Arsenal reste sur trois défaites lors des cinq dernières rencontres face à Villa, ce qui tempère quelque peu l’aura des locaux avant ce match.
Pour Arsenal, l’enjeu est de préserver sa place en tête et de gérer un calendrier exigeant malgré des absences. Pour Villa, l’occasion est de montrer que leur série n’est pas un feu de paille et de s’installer durablement dans la course au titre.
Le coup d’envoi à l’Emirates sera suivi avec attention : au-delà des trois points, c’est un duel de philosophies et de trajectoires qui se joue, avec Unai Emery face à son passé et Arsenal sous la pression d’un titre attendu depuis plus de deux décennies.