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Maroc U20 : Parcours Historique en Finale de la Coupe du Monde 2025

by Sara

Parcours Historique en Finale de la Coupe du Monde 2025 | OneMedia.fr

Des joueurs du Maroc U20 célèbrent un but lors de la Coupe du Monde U20 2025, synonyme d’épopée historique pour les Lionceaux de l’Atlas.
L’équipe du Maroc U20 a créé la sensation en réalisant un parcours historique jusqu’en finale de la Coupe du Monde U20 2025 au Chili. Jamais encore le football marocain des jeunes n’avait atteint un tel niveau dans un Mondial. Match après match, les Lionceaux de l’Atlas ont déjoué les pronostics, éliminant plusieurs poids lourds du tournoi (Espagne, Brésil, États-Unis, France) pour s’offrir une place en finale. Cette performance inédite suscite un immense engouement au Maroc, où supporters, médias et observateurs saluent un exploit retentissant pour le football marocain jeunes. Retour complet sur cette campagne mémorable, du contexte de la compétition jusqu’aux perspectives d’avenir pour ces espoirs marocains du football.

Contexte du Mondial U20 2025 au Chili

La Coupe du Monde U20 2025 s’est déroulée au Chili, du 27 septembre au 19 octobre 2025, réunissant 24 sélections nationales de moins de 20 ans. Le tournoi suivait le format classique : une phase de groupes (6 groupes de 4 équipes), puis une phase à élimination directe à partir des huitièmes de finale. C’est la première fois que le Chili accueillait le Mondial U20, avec des rencontres disputées dans plusieurs villes (dont Santiago, Valparaiso, Rancagua…). À noter que la FIFA a profité de cette édition pour expérimenter de nouvelles règles, notamment le “carton vert”, permettant aux entraîneurs de demander la VAR une fois par mi-temps. Le Maroc s’est justement illustré en étant le premier à utiliser ce carton vert : lors de son premier match, le sélectionneur Mohamed Ouahbi a provoqué l’annulation d’un penalty injustement accordé à l’Espagne. Le décor était planté pour un Mondial U20 sous le signe de l’innovation et des surprises – et la plus grande surprise viendra justement de ces jeunes Marocains.

Phase de groupes : le Maroc frappe fort d’entrée

Mondial U20 : la presse internationale salue l'exploit historique du Maroc - Médias24 numéro un de l'information économique marocaine

Versé dans le groupe C, le Maroc U20 hérite d’une poule relevée avec l’Espagne, le Brésil et le Mexique. Annoncés outsiders, les Marocains vont pourtant créer la sensation dès les premiers matchs. Les résultats du Maroc en phase de groupes :

  • 28 septembre (Santiago)Maroc 2-0 Espagne: une entrée en matière de rêve pour les Lionceaux avec des buts de Yassir Zabiri (54ᵉ) et Gessime Yassine (58ᵉ). Ce succès net, obtenu grâce à une discipline défensive de fer et un réalisme offensif remarquable, marque la première victoire marocaine en phase finale de Mondial U20 depuis 20 ans.

  • 1ᵉʳ octobre (Santiago)Brésil 1-2 Maroc: confirmation éclatante face à un géant sud-américain. Othmane Maamma ouvre la marque à la 60ᵉ, Zabiri double la mise à la 76ᵉ, et malgré un penalty brésilien en toute fin de match, le Maroc s’offre une victoire de prestige.

  • 4 octobre (Valparaiso)Mexique 1-0 Maroc: avec la qualification déjà en poche à la 1iere place, le Maroc subit sa seule défaite du tournoi sur un penalty de Mora (51ᵉ).Un revers sans grande conséquence, les Lionceaux ayant fait tourner l’effectif.

Avec 2 victoires et 1 défaite, le Maroc termine 1er du groupe C avec 6 points, devançant le Mexique. Surtout, les coéquipiers du capitaine Othmane Maamma ont impressionné en faisant tomber deux favoris européens et sud-américains dès le premier tour.

« Gagner 2-0 contre l’Espagne, sans encaisser de but, en montrant de la qualité… on est contents, mais ce ne sont que trois points, on n’a encore rien accompli » tempérait alors coach Ouahbi.

Soucieux de garder ses joueurs concentrés malgré l’exploit. Le message est passé, et la suite va lui donner raison.

Huitièmes de finale : victoire au forceps contre la Corée du Sud

En huitièmes de finale, le Maroc hérite de la Corée du Sud, un adversaire a priori à sa portée. Dans le stade El Teniente de Rancagua, les Lionceaux de l’Atlas vont poursuivre sur leur lancée, non sans difficultés. Dès la 8ᵉ minute, un centre marocain provoque un but contre son camp malheureux d’un défenseur coréen (Shin Min-Ha), offrant l’avantage aux Marocains. S’appuyant ensuite sur une défense solide et des transitions rapides, le Maroc contrôle la première période.

Au retour des vestiaires, le virevoltant Othmane Maamma, intenable sur son aile droite, délivre un centre millimétré pour Yassir Zabiri qui double la mise de la tête juste avant l’heure de jeu (2-0, 58ᵉ). Ce but du break libère le banc marocain. La fin de match sera plus tendue : les Sud-Coréens poussent et obtiennent un penalty dans les dernières secondes, transformé par Kim Tae-won (90+6ᵉ, 2-1). Mais ce retour tardif reste anecdotique : les Marocains tiennent bon dans le temps additionnel et valident leur billet pour les quarts de finale. « Ça a été un match difficile. Je suis content que l’équipe ait su rebondir après la défaite contre le Mexique. Maintenant, il faut déjà penser au prochain match… on doit rester concentrés jusqu’au bout », déclare à chaud Othmane Maamma, soulagé mais déjà tourné vers la suite. Le Maroc confirme son statut de révélation du tournoi en atteignant le top 8 mondial, égalant ainsi sa meilleure performance historique datant de 2005.

Quarts de finale : les Lionceaux terrassent l’ogre américain

En quart de finale, un gros morceau attend les Lionceaux de l’Atlas : les États-Unis. La Team USA arrive lancée, après avoir écrasé l’Italie 3-0 au tour précédent. Le duel a lieu le 12 octobre à Rancagua, et il va tourner à l’avantage des Marocains au terme d’un match haletant.

Le début de rencontre est à l’avantage des Américains, dominateurs dans la possession, mais la défense marocaine, bien en place, repousse toutes les tentatives. Contre le cours du jeu, c’est pourtant le Maroc qui ouvre le score : à la 31ᵉ minute, une contre-attaque éclaire menée par Saad El Haddad et Othmane Maamma aboutit à une frappe de Maamma repoussée par le gardien américain… directement dans les pieds de Yassir Zabiri qui conclut de près (1-0). Les États-Unis accentuent la pression et finissent par égaliser sur penalty juste avant la pause, Campbell transformant un penalty accordé pour une faute dans la surface (1-1, 45+6ᵉ).

L’égalisation américaine aurait pu faire douter les Marocains, mais fidèles à leur mentalité combative, ceux-ci repartent de l’avant en seconde période. Solides derrière, les Lionceaux profitent d’une erreur de la défense US à la 67ᵉ minute : sur un centre marocain, le défenseur Joshua Wynder dévie le ballon dans son propre but sous la pression (2-1). Cette avance redonne confiance aux Marocains, qui vont dès lors gérer le match avec sang-froid. En toute fin de rencontre, Gessime Yassine porte l’estocade finale en inscrivant le troisième but marocain d’une frappe croisée à la 87ᵉ minute (3-1). Malgré des statistiques en leur faveur, les Américains ont buté sur une équipe marocaine solidaire et réaliste. Le Maroc U20 s’offre une place dans le dernier carré de la compétition en faisant chuter l’ogre nord-américain, un exploit de plus à mettre à son actif. Les jeunes Marocains entrent un peu plus dans l’histoire, atteignant les demi-finales du Mondial U20 pour la première fois depuis 1985 (et la deuxième fois seulement de leur histoire).

Demi-finale : l’exploit majuscule face à la France

Mercredi 15 octobre 2025, stade Elías Figueroa Brander de Valparaiso. Le Maroc affronte l’équipe de France U20 pour une place en finale, lors d’une demi-finale qui va tenir toutes ses promesses en intensité et en suspense. Poussés par tout un peuple, les Lionceaux de l’Atlas démarrent fort et ouvrent la marque dès la 32ᵉ minute. L’arbitre accorde un penalty au Maroc pour une faute française, que l’inévitable Yassir Zabiri se charge de transformer avec sang-froid (1-0). Les Marocains, dominateurs en première période, rentrent aux vestiaires avec cet avantage mérité.

Au retour, les Bleuets de France réagissent. Sur une action bien construite, Michal égalise d’une frappe à ras de terre à la 59ᵉ minute (1-1)f.Tout est à refaire pour le Maroc, qui subit alors un coup dur : le gardien Yanis Benchaouch, impérial depuis le début du tournoi, se blesse à la cuisse et doit céder sa place à la 64ᵉ minute. Entré en jeu à chaud, le portier remplaçant Ibrahim Gomis (jeune gardien de l’Olympique de Marseille) se montre immédiatement à la hauteur en multipliant les arrêts décisifs. La fin de match est irrespirable. Le Maroc a des occasions de reprendre l’avantage – Maamma puis Zabiri ratent de peu le but du 2-1 – mais la France tient bon. Les organismes fatiguent en prolongation, où un fait de jeu important va tourner en faveur des Nord-Africains : le Français Nzingoula écope d’un second carton jaune synonyme d’expulsion à la 106ᵉ minute, laissant les siens à dix. Malgré une supériorité numérique dans les dernières minutes, le Maroc ne parvient pas à marquer le but salvateur.

La qualification va donc se jouer aux tirs au but, une séance que les Lionceaux de l’Atlas abordent avec un atout surprenant. Dans un coup de poker audacieux, le sélectionneur Ouahbi décide juste avant la fin de la prolongation de faire entrer en jeu son troisième gardien, Abdelhakim Mesbahi, réputé pour ses qualités sur penalty. Ce choix s’avère payant : Mesbahi détourne la tentative du Français Djylian N’Guessan, tandis que les tireurs marocains réalisent un sans-faute. Le Maroc s’impose 5 tirs au but à 4 au bout du suspense! Une explosion de joie immense accueille le dernier arrêt de Mesbahi : les Lionceaux de l’Atlas sont en finale de la Coupe du Monde U20, une première historique. « Je suis assez ému car c’est un moment historique, mais on veut gagner la finale. On va vite se calmer, parce que ce qu’on veut maintenant, c’est gagner la Coupe. On va aller la chercher avec la même mentalité », déclare à chaud le coach Mohamed Ouahbi, partagé entre fierté et ambition pour la suite.

Grâce à cet exploit majuscule, le Maroc U20 devient la première sélection africaine à atteindre une finale de Mondial U20 depuis plus d’une décennie. Au pays, l’exploit suscite une euphorie générale : des scènes de liesse éclatent dans de nombreuses villes du Royaume et au sein de la diaspora marocaine à l’étranger. Les messages de fierté affluent, alors que le rêve continue pour cette génération dorée.

Historique. Le Maroc en finale de la Coupe du monde U20 - Médias24 numéro un de l'information économique marocaine

Finale : un dernier défi face à l’Argentine

Dimanche 19 octobre 2025, l’heure de la grande finale a sonné pour le Maroc U20. Au mythique Estadio Nacional de Santiago, au Chili, les Lionceaux de l’Atlas défient l’Argentine U20 pour le titre mondial. La rencontre est programmée dans la nuit du 19 au 20 octobre (coup d’envoi à 1h du matin, heure française). L’affiche est celle de tous les contrastes : d’un côté, l’Argentine, véritable ogre de la catégorie avec 6 titres de champion du monde U20 au palmarès (record de la compétition), de l’autre, le Maroc qui découvre ce stade pour la première fois. Portés par leur incroyable dynamique, les jeunes Marocains aborderont ce match sans complexe, avec l’envie d’écrire la page la plus glorieuse de l’histoire du football marocain des jeunes. En face, les Argentins – vainqueurs de la Colombie en demi-finale (1-0) – partent favoris et s’appuieront sur leur expérience des grands rendez-vous.

Quoi qu’il advienne lors de cette finale, le Maroc U20 aura déjà réussi son Mondial en signant un parcours héroïque. Mais à entendre le discours du sélectionneur Ouahbi et de ses joueurs, l’équipe ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « On veut aller au bout du rêve et ramener la Coupe au pays », clame le groupe marocain uni avant cette ultime bataille. Le 19 octobre à Santiago, c’est toute une nation qui vibrera au rythme de ses Lionceaux de l’Atlas, prêts à défier l’histoire face à l’Albiceleste.

Analyse : un collectif soudé, tactique maîtrisée et mental de fer

Le parcours du Maroc U20 jusqu’en finale s’explique par un savant mélange de facteurs sportifs. D’abord, cette équipe a pu compter sur une défense hermétique et bien organisée. Sous l’impulsion du sélectionneur Ouahbi, le Maroc a souvent adopté un schéma en 4-3-3 très compact sans le ballon, n’hésitant pas à évoluer bas pour fermer les espaces. Cette discipline tactique a posé de gros problèmes à des équipes pourtant réputées offensives comme les États-Unis ou la France. Lors du quart de finale, la presse américaine a souligné que le Maroc « a fait face à 76% de possession adverse en restant sturdy in defense » (solide en défense). Les jeunes Lions de l’Atlas ont en effet concédé très peu de buts : jamais plus d’un but par match encaissé sur l’ensemble du tournoi. La charnière centrale, emmenée par le solide Saad El Haddad et le rugueux Ismaël Baouf, a dégagé une vraie sérénité, bien protégée par un milieu travailleur.

Ensuite, le Maroc s’est distingué par son réalisme offensif et sa capacité à exploiter les occasions. Sans avoir la possession majoritaire dans bien des matchs, les Marocains ont su piquer au bon moment en contre-attaque ou sur phases arrêtées. La paire d’ailiers Maamma – Yassine a été un atout majeur, apportant vitesse et percussion sur les côtés. On l’a vu face à la Corée du Sud ou face aux USA : le Maroc, souvent dominé territorialement, a marqué sur ses premières opportunités grâce à des attaques rapides et tranchantes. « On a montré un beau visage du Maroc, on n’a jamais rien lâché et on a su être efficaces quand il le fallait », résume le capitaine Maamma. Cette efficacité s’est appuyée sur des buteurs en confiance (Zabiri, Yassine) et une animation offensive bien huilée, travaillée lors des stages de préparation.

Enfin, comment ne pas souligner le mental d’acier de cette formation. Mener au score contre des grandes nations, encaisser un but et repartir de plus belle, gérer la pression d’une séance de tirs au but décisive… À chaque fois, les Lionceaux de l’Atlas ont fait preuve d’une maturité étonnante pour leur jeune âge. La demi-finale face à la France en est l’illustration parfaite : malgré l’égalisation, la blessure de leur gardien titulaire et la tension extrême de la fin de match, les Marocains n’ont jamais paniqué. Le sélectionneur Ouahbi a même osé des paris tactiques audacieux (comme le remplacement du gardien pour les pénalties) qui ont payé. Cette confiance collective et cette croyance en leurs chances ont sans doute fait la différence dans les moments critiques. « Toute la compétition a été difficile, mais on n’a jamais lâché. J’espère que le peuple sera content. Je joue pour l’équipe, pour mon pays, pour la patrie, pour tout le monde » a déclaré un Maamma en larmes, submergé par l’émotion après la qualification historique. Le message est clair : c’est l’esprit de groupe et la fierté nationale qui ont porté ces jeunes jusqu’en finale.

Joueurs marquants de l’épopée marocaine

Plusieurs joueurs se sont particulièrement illustrés au fil du tournoi et symbolisent la réussite du Maroc U20 au Chili. Portraits de quelques Lionceaux de l’Atlas qui ont marqué les esprits :

  • Othmane Maamma (Capitaine – Ailier droit, 20 ans) : Véritable chef d’orchestre de l’équipe, Maamma est le capitaine courage des Lionceaux. Formé au FUS de Rabat et récemment recruté par Watford (Angleterre), ce ailier droit explosif a été élu homme du match à deux reprises, notamment en demi-finale face à la France. Infatigable sur son côté, il a délivré plusieurs passes décisives (il compte 3 passes dans le tournoi, co-meilleur total) et s’est montré exemplaire dans le repli défensif. Au-delà de ses stats, Maamma impressionne par son leadership naturel et sa grinta. « Capitaine et cœur battant de l’équipe, il se donne corps et âme tout au long du match » écrivait la presse marocaine à son sujet.

  • Yassir Zabiri (Avant-centre, 20 ans) : L’arme fatale du Maroc en attaque. Cet attaquant de pointe, passé par l’Académie Mohammed VI puis parti à Famalicão (Portugal), a terminé meilleur buteur marocain du tournoi avec 3 réalisations. Buteur décisif contre l’Espagne, le Brésil et la Corée du Sud, Zabiri a fait parler son sens du placement et son sang-froid devant le but. Il n’a pas tremblé non plus pour transformer le penalty en demi-finale. Puissant dos au but et efficace dans la surface, il a pesé sur toutes les défenses rencontrées. Son nom commence à circuler chez les recruteurs européens, tant il a prouvé qu’il était un serial buteur en devenir.

  • Gessime Yassine (Ailier gauche, 18 ans) : La pépite du groupe. À 18 ans seulement, Yassine (qui évolue au USL Dunkerque en France) s’est révélé aux yeux du monde lors de ce Mondial U20. Percutant sur son aile gauche, il a inscrit 2 buts importants (le second contre l’Espagne et le but scellant la victoire contre les USA) et délivré 3 passes décisives, figurant parmi les meilleurs passeurs du tournoi. Surnommé “le dribbleur de Berkane” par certains, il a souvent enflammé les défenses adverses par ses accélérations. Son tempérament humble mais déterminé a marqué les esprits – en témoigne sa petite phrase malicieuse adressée au gardien français Lisandru Olmeta qui avait fanfaronné avant la demi-finale : « On l’a pris en étant humbles… Moi, ma mère elle est venue (au Chili), elle ne va pas repartir dimanche, hein ! » a-t-il lancé avec humour après avoir validé son billet pour la finale. Promis à un grand avenir, Yassine est déjà courtisé par de grands clubs européens.

  • Yanis Benchaouch (Gardien de but, 19 ans) : Le dernier rempart héroïque. Gardien titulaire du Maroc jusqu’à sa blessure en demi-finale, Benchaouch a été l’un des grands artisans du parcours marocain. Formé à l’Académie Mohammed VI puis intégré au groupe pro de l’AS Monaco, ce portier athlétique a multiplié les parades décisives tout au long du tournoi. « Excellent depuis le début du tournoi, le portier de 19 ans a enchaîné les arrêts » note la presse, soulignant son rôle majeur pour emmener le Maroc jusqu’en demi-finale. Sa sortie sur blessure face à la France a fait trembler tout un pays, preuve de son importance. Mais en bon leader, Benchaouch a aussitôt encouragé ses coéquipiers depuis le banc, transmettant le flambeau à ses doublures. Son état de santé sera surveillé de près en vue de l’avenir, car nul doute que ce dernier rempart au talent prometteur incarne le futur des buts marocains.

Réactions : fierté nationale et louanges médiatiques

L’épopée des Lionceaux de l’Atlas a suscité un torrent de réactions enthousiastes, aussi bien de la part des joueurs et du staff que des médias et supporters. Dès le coup de sifflet final de la demi-finale, la joie était indescriptible dans le camp marocain. Les joueurs ont laissé éclater leur bonheur sur la pelouse, conscients d’avoir accompli quelque chose d’énorme. « Je suis vraiment content de mon équipe. On n’a pas lâché… On a encore montré un beau visage du Maroc. J’espère que le peuple sera content. Les émotions… Je vais arrêter de parler, sinon je vais pleurer. Je joue pour l’équipe, pour mon pays, pour la patrie, pour tout le monde » a confié le capitaine Othmane Maamma, très ému, au micro après la qualification. Cette sincérité dans l’émotion témoigne de la fierté qui habite cette jeunesse dorée.

Le sélectionneur Mohamed Ouahbi, artisan de ce succès, a lui aussi souligné le caractère historique de la performance tout en maintenant la pression pour la finale. « C’est un moment historique, mais on veut gagner la finale… ce qu’on veut, c’est gagner la Coupe. On va aller la chercher avec la même mentalité » a-t-il martelé en conférence de presse, déjà tourné vers le dernier match. Des propos qui confirment l’énorme appétit de ce groupe, pas rassasié par la seule finale.

Du côté des médias, les superlatifs pleuvent pour saluer l’exploit marocain. La presse nationale parle d’« exploit XXL » et d’une « ferveur sans précédent » autour de ces Lionceaux de l’Atlas. Les journaux soulignent qu’en se hissant en finale, les U20 offrent au Maroc sa première finale mondiale tous niveaux confondus, un exploit que même la glorieuse génération des A (4ᵉ du Mondial 2022) n’avait pas atteint. Les médias internationaux ont également encensé la performance : en France, on souligne le « coup de génie tactique » d’Ouahbi qui a utilisé trois gardiens pour faire chuter les Bleuets (footmercato). En Amérique du Sud, on salue le nouveau challenger que représente le Maroc, prêt à défier le roi argentin en finale. Sur les réseaux sociaux, de nombreux observateurs et anciennes gloires du football africain ont félicité les Lionceaux, rappelant que le Maroc confirme son émergence au plus haut niveau, après la CAN U23 remportée en juin et la performance des A au Qatar.

Quant aux supporters marocains, ils sont aux anges. Des scènes de liesse ont été observées à Rabat, Casablanca, Marrakech, Fès et dans bien d’autres villes dès la fin du match contre la France. Klaxons, drapeaux et chants à la gloire des Lionceaux ont animé la nuit marocaine. La victoire a un goût tout particulier pour le peuple, qui voit en ces jeunes une relève prometteuse. La Royal Air Maroc a même envisagé d’affréter des vols spéciaux pour permettre aux fans de se rendre au Chili assister à la finale historique (sport.le360.ma). C’est dire l’engouement national autour de cette équipe. Le hashtag #Dimamaghrib (“Allez le Maroc”) a explosé sur Twitter, et les messages de fierté du Roi, du gouvernement et de la Fédération n’ont pas tardé à être adressés à l’équipe U20, véritable porte-drapeau de tout un pays durant ce Mondial.

Perspectives : un tremplin pour le football marocain des jeunes

Quelle que soit l’issue de la finale face à l’Argentine, le parcours des Lionceaux de l’Atlas au Mondial U20 2025 augure d’un avenir radieux pour le football marocain. En atteignant la finale mondiale, ces jeunes ont prouvé que le Maroc savait désormais rivaliser avec les meilleures nations dans les catégories de jeunes, et pas seulement chez les séniors. Cette performance va sans aucun doute donner un formidable élan au développement du football de jeunes au Maroc. Les instances fédérales, qui ont investi ces dernières années dans les académies (notamment l’Académie Mohammed VI) et la formation, récoltent les fruits de ce travail de fond. Voir des espoirs marocains du football briller sur la scène mondiale inspire toute une génération de jeunes joueurs au pays, qui rêvent de suivre les pas de Maamma, Zabiri et consorts.

Plusieurs joueurs de cette épopée U20 frappent déjà aux portes du football professionnel de haut niveau. On pense à Maamma, régulièrement appelé en sélection U23 et qui pourrait rapidement intégrer l’équipe A s’il continue sur sa lancée, ou à Yassine Zabiri, dont la cote ne fait que monter en Europe. Cette continuité dans les succès des sélections jeunes et séniors crée une dynamique positive inédite dans le football marocain.

L’horizon est donc dégagé pour ces Lionceaux de l’Atlas, qui ont gagné en Chili une expérience précieuse. Ils ont appris à gérer la pression d’une Coupe du monde, à affronter des styles de jeu variés (européen, sud-américain, asiatique…) et à vaincre des adversaires de très haut calibre. Cet apprentissage accéléré sera un atout majeur lorsqu’ils grimperont les échelons vers l’équipe nationale A. Le futur du football marocain s’annonce prometteur, avec une relève talentueuse et aguerrie.

En 2022, les Lions de l’Atlas avaient fait rêver le monde en atteignant le dernier carré du Mondial. En 2025, les Lionceaux de l’Atlas ont prouvé que la relève est assurée, en signant une épopée tout aussi magique chez les jeunes. De quoi installer durablement le Maroc parmi les nouvelles places fortes du football mondial, et donner rendez-vous aux années à venir pour peut-être d’autres exploits historiques. L’histoire ne fait sans doute que commencer pour ces jeunes talents marocains… Dima Maghrib ! 🇲🇦🏆

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