Home ActualitéSportsLe futur champion de France touchera moins de droits TV

Le futur champion de France touchera moins de droits TV

by Sara
France

La répartition des droits TV Ligue 1 pour la saison à venir est spectaculaire­ment réduite : les clubs français ne se partageront que 80 000 000 €, une somme qui, selon les documents consultés par L’Équipe, place le champion futur dans une situation paradoxale où il touchera moins que certains mal classés de l’exercice précédent.

Montant des droits TV Ligue 1 : 80 000 000 € pour l’ensemble des clubs

Les chiffres révélés par L’Équipe confirment une chute drastique des recettes liées aux droits TV. Sur l’ensemble de la saison, les clubs de Ligue 1 se partageront 80 000 000 €, à répartir entre 18 équipes. Ce montant intervient après le lancement de la plateforme Ligue 1+, qui a dépassé la barre des 600 000 abonnés, mais n’a pas suffi à compenser la baisse des revenus distribués aux clubs.

La DNCG avait d’ailleurs demandé aux clubs d’inscrire « 0 » dans la case des droits TV pour l’exercice à venir afin de fiabiliser les projections financières, selon les mêmes documents. Cette consigne illustre la prudence des autorités de contrôle face à une situation jugée fragile pour l’économie du football professionnel français.

Un futur champion payé 4 670 000 € ; comparaison avec Montpellier

L’Équipe illustre l’ampleur des pertes par un exemple parlant : le futur champion de France percevra, en cas de sacre au printemps prochain, 4 670 000 €. Ce montant est inférieur à ce qu’avait reçu Montpellier, dernier du classement la saison précédente, qui avait touché 5 180 000 € lors de l’exercice antérieur.

La comparaison met en lumière l’érosion des recettes : un club qui terminera en tête du championnat percevra moins que l’équipe classée dans la zone la plus basse du tableau l’an passé. Pour les dirigeants et les salariés des clubs, cela revient à une réduction notable des ressources disponibles pour le recrutement, les salaires et les investissements structurels.

DNCG, clubs et commentaires publics

La décision de la DNCG d’imposer une prudence comptable s’accompagne d’une prise de conscience générale : malgré le succès initial de Ligue 1+ en termes d’abonnés, les recettes télé restent loin des niveaux antérieurs. Les documents cités par L’Équipe montrent que les prévisions financières ont été revues à la baisse pour sécuriser les bilans des clubs.

« la Ligue 1 va bien devenir le championnat de Slovénie »

La citation ci‑dessus, rapportée dans les articles et mentionnée par certains observateurs, illustre la virulence du constat porté sur l’érosion du statut économique du championnat. Elle est attribuée à Vincent Labrune dans les propos relayés par la presse.

Au-delà des commentaires, la concrete réalité chiffrée — 80 000 000 € à partager entre 18 clubs, 4 670 000 € pour le futur champion, 5 180 000 € perçus par Montpellier la saison précédente — reste le point central des discussions entre présidents, instances et autorités de contrôle.

Impacts pratiques et enjeux immédiats pour la saison

Sur le plan opérationnel, la baisse des droits TV impose aux clubs des arbitrages : réduction des budgets de fonctionnement ou de recrutement, recours accru à la formation et aux ventes de joueurs, et renforcement des contrôles internes pour respecter les règles financières. La contrainte budgétaire devrait peser sur la gestion quotidienne des effectifs et des infrastructures.

Les montants publiés — exprimés ici en euros avec les conversions correspondantes — servent désormais de base aux négociations internes et aux projections pour la saison. Les clubs, confrontés à une nouvelle donne financière, doivent adapter leurs plans pour rester conformes aux exigences de la DNCG tout en cherchant des sources de revenus complémentaires.

source:https://www.sofoot.com/breves/ligue-1-le-futur-champion-de-france-touchera-moins-de-droits-tv-que-montpellier-la-saison-derniere

You may also like

Leave a Comment