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Le mercato a récemment ouvert ses portes, attirant l’attention sur les mouvements des joueurs dans le monde du football. Toutefois, au-delà des clubs professionnels, certains clubs amateurs, qualifiés de formateurs, guettent également les opportunités de transfert. Ces clubs, qui ont vu passer de grandes stars du football, peuvent tirer profit des indemnités de formation, un système instauré pour récompenser leur contribution au développement des jeunes talents.
Un intérêt particulier pour les clubs formateurs
Les clubs comme l’Espérance Paris 19, qui a formé des joueurs tels que Moussa Diaby, Amine Harit et Youssouf Fofana, suivent avec intérêt les activités du mercato. Nordine Djeddi, trésorier du club, souligne que ces mouvements permettent d’anticiper le budget et de savoir si des indemnités de formation seront perçues. Wilfried Fie, président du FC Villiers-le-Bel, aborde le sujet avec pragmatisme, préférant ne pas se laisser submerger par les rumeurs.
Des indemnités vitales pour les clubs amateurs
Depuis 2001, la FIFA a mis en place un système de solidarité qui permet aux clubs formateurs de bénéficier d’indemnités de formation. Pour en bénéficier, un joueur doit avoir joué au moins une saison dans le club entre 12 et 21 ans. Le montant des indemnités est calculé en fonction des saisons passées dans le club et des catégories de jeunes.
Ces indemnités, souvent perçues lors de la signature d’un premier contrat professionnel ou lors de transferts, représentent une aide précieuse pour les clubs amateurs. Wilfried Fie rappelle que pour le FC Villiers-le-Bel, ces indemnités sont un moyen d’améliorer leur situation financière, alors que la subvention municipale reste inchangée depuis des années.
Un soutien financier pour le développement des clubs
Les indemnités de formation peuvent représenter des sommes conséquentes. Avec les indemnités perçues pour des joueurs comme Mike Maignan, le FC Villiers-le-Bel a pu investir dans des équipements tels que des minibus et des buts de qualité, ainsi que dans la formation d’éducateurs. Nordine Djeddi confirme également qu’une bonne gestion de ces fonds peut aider à assurer le futur du club.
Fierté et enjeux pour les clubs amateurs
Les indemnités de formation ne reflètent pas seulement un soutien financier, mais nourrissent également un sentiment de fierté au sein des clubs. Wilfried Fie mentionne que les équipes adverses sont souvent surprises de voir les maillots de joueurs comme Mathys Tel ou Mike Maignan affichés dans leur club. Cependant, le système rencontre des difficultés, notamment avec des retards de paiement et des montants fluctuants, comme l’a expérimenté l’Espérance Paris 19.
La réalité des clubs face à la concurrence
Les clubs amateurs comme le FC Villiers-le-Bel ou l’Espérance Paris 19 doivent faire face à une forte concurrence des clubs professionnels et des centres de formation. Wilfried Fie évoque la difficulté de retenir les jeunes talents face à des clubs qui leur offrent des opportunités de jouer à un niveau supérieur. La volonté des clubs amateurs est de former des joueurs avec un bon encadrement, sans tomber dans une logique mercantile.