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Les entraîneurs tunisiens brillent en Ligue algérienne 2024-2025
Les expériences des entraîneurs tunisiens dans divers championnats arabes de football professionnel ne sont pas récentes, mais plusieurs d’entre eux se sont distingués à l’approche de la saison 2024-2025, en particulier dans le championnat algérien de football.
Les entraîneurs tunisiens attirent l’attention de 25% des clubs de la Ligue Professionnelle 1 en Algérie pour cette nouvelle saison.
Un panorama des entraîneurs tunisiens en Ligue algérienne
La Ligue professionnelle algérienne compte 16 entraîneurs, dont 11 sont algériens, 4 tunisiens et un entraîneur français, Patrick Bomu, qui dirige la Moloudia d’Alger.
Les entraîneurs tunisiens, tels que Nabil Kouki, Chahab Lili et Ammar Souiah, ont réussi à susciter l’intérêt des clubs algériens grâce à leurs succès récents sur les terrains algériens.
Nabil Maâloul : ambitions locales et continentales
Le retour de Nabil Maâloul à la tête de l’Union de la capitale en juillet dernier a rehaussé la place de la formation tunisienne dans le paysage arabe.
Âgé de 62 ans, Maâloul a connu ses plus grands succès avec son club d’origine, le Club Africain, en 2011, remportant un triplé historique : la Ligue des champions africaines, le championnat local et la Coupe de Tunisie.
Après avoir reconduit avec succès son mandat au Club Africain en 2022, son entente avec le club du Koweït jusqu’à la fin de la saison 2023-2024 le voit désormais prêter ses talents à l’Union afin de les guider en Coupe de la Confédération africaine.
Il a remporté le championnat tunisien à trois reprises et la Coupe une fois, ainsi que le championnat koweïtien en 2022 et 2024, ainsi qu’une autre coupe en 2021.
Randi Ghaïdi : Une carrière en pleine expansion
Par ailleurs, le club de Paradou AC a engagé le tunisien Randi Ghaïdi, ancien entraîneur du Club Africain et de Southampton en Angleterre.
Ghaïdi souhaite mettre à profit son expérience du football anglais avec Paradou pour obtenir des résultats dignes du riche palmarès du club.
Il a déclaré : « Être entraîneur de Paradou est un défi particulier car c’est ma première expérience hors d’Europe et de Tunisie, et aussi ma première dans ce championnat que je considère comme l’un des meilleurs d’Afrique ».
Il a ajouté que l’objectif du club étant de finir parmi les quatre premiers après avoir terminé la saison précédente en sixième position.
Hathem Meissaoui : Un nouveau défi
Hathem Meissaoui, qui a rejoint l’Union de Khenchela, fait également partie de cette vague d’entraîneurs tunisiens bien représentés dans la Ligue algérienne. Le club espère avoir une saison prometteuse après avoir réalisé environ dix nouvelles recrues.
Meissaoui a partagé son avis sur le phénomène de l’intérêt croissant pour les entraîneurs tunisiens en Algérie, affirmant que « les succès passés des entraîneurs tunisiens ont renforcé la confiance dans leurs compétences ».
Bien qu’il ne vise pas à remporter le titre, il aspire à établir son équipe parmi les premières positions de la ligue.
Moaz Bouakaz : Une expérience confirmée
Moaz Bouakaz devient le quatrième entraîneur tunisien à intégrer le championnat algérien après sa signature avec l’Olympique de Aïn M’lila, nouveau venu dans la Ligue supérieure.
Avec une expérience considérable, Bouakaz a déjà dirigé plusieurs clubs algériens tels que le CRB et le MC Oran, et continue ainsi d’asseoir la présence des entraîneurs tunisiens dans le championnat algérien.