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Les mères championnes en Grand Chelem : un défi relevé avec brio

by Sara
Les mères championnes en Grand Chelem : un défi relevé avec brio
France

Wimbledon (Royaume-Uni) – Qualifiée pour le premier quart de finale de Wimbledon de sa carrière seulement quatorze mois après avoir donné naissance à une fille, Belinda Bencic se distingue comme l’une des rares joueuses à faire son retour au sommet en Grand Chelem après un accouchement.

Le parcours de Belinda Bencic

« Je suis surprise que les bons résultats reviennent aussi vite », a déclaré la Suissesse de 28 ans après sa victoire en huitièmes de finale contre la Russe Ekaterina Alexandrova, classée 17ème mondiale. Avant d’atteindre les quarts à Wimbledon, Bencic, revenue sur le circuit fin octobre, avait déjà atteint les huitièmes de finale de l’Open d’Australie en janvier et remporté le tournoi WTA 500 d’Abu Dhabi en février.

Se hisser parmi les huit dernières joueuses d’un Grand Chelem pour la quatrième fois (après l’US Open en 2014, 2019 et 2021) est un exploit que peu de mères ont réussi.

La Suissesse Belinda Bencic au service contre Ekaterina Alexandrova, en 8ème de finale du tournoi de Wimbledon le 7 juillet 2025

Des exemples inspirants

La dernière joueuse à avoir remporté un Grand Chelem après avoir donné naissance est la Belge Kim Clijsters, devenue mère en 2008 avant de conquérir l’US Open en 2009 et 2010, ainsi que l’Open d’Australie en 2011. « C’est difficile de quitter le circuit pour fonder une famille », a reconnu Clijsters dans le podcast The Sit-Down. « Beaucoup de femmes souhaitent le faire, mais hésitent car elles ont travaillé dur pour atteindre ce niveau de compétition. »

La Russe Ekaterina Alexandrova et la Suissesse Belinda Bencic à la fin de leur 8e de finale de Wimbledon, à Londres, le 7 juillet 2025

Une évolution du tennis féminin

Avant Clijsters, des joueuses comme Margaret Court et Evonne Goolagong avaient déjà montré qu’il était possible de briller après devenir mères. Serena Williams, détentrice de 23 titres en Grand Chelem, a également atteint les finales de Wimbledon et de l’US Open en 2018 et 2019 après avoir donné naissance à sa fille en 2017. Selon son ancien entraîneur Patrick Mouratoglou, bien que Serena ait atteint quatre finales après la maternité, son niveau a beaucoup varié comparé à avant.

Les défis des mères dans le tennis

Sur les 128 joueuses présentes au premier tour de Wimbledon, neuf sont mères. Victoria Azarenka est parvenue à atteindre la finale de l’US Open après la naissance de son fils, tandis qu’Elina Svitolina a disputé trois quarts et une demi-finale en Grand Chelem après avoir eu une fille. « Mon but ultime reste de gagner un Grand Chelem », a déclaré l’Ukrainienne Svitolina début juin à Roland-Garros.

L'Ukrainienne Elina Svitolina au revers face à la Belge Elise Mertens, lors du tournoi de Wimbledon à Londres, le 4 juillet 2025

Un soutien en pleine évolution

La WTA a récemment annoncé la création d’un « congé maternité » pouvant durer jusqu’à un an, avec un classement protégé pour les joueuses qui reviennent de congé. Ce soutien s’étend également aux joueuses adoptant un enfant ou recourant à la gestation pour autrui, qui peuvent bénéficier d’un congé parental allant jusqu’à deux mois.

Malgré ces avancées, la Française Caroline Garcia a annoncé récemment qu’elle se retirait du circuit pour fonder sa propre famille, illustrant les défis que rencontrent les athlètes mères dans leur carrière.

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