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L’industrie du jeu au Royaume-Uni déploie une offensive estivale contre la hausse d’impôts

by Sara
L'industrie du jeu au Royaume-Uni déploie une offensive estivale contre la hausse d'impôts
Royaume-Uni

L’industrie du jeu au Royaume-Uni intensifie ses efforts pour empêcher une hausse des impôts sur le secteur. Des lobbyistes du jeu ont organisé une série d’événements, y compris une soirée dédiée aux fléchettes avec des conseillers spéciaux du Parti travailliste et des membres du personnel parlementaire, afin d’influencer la décision des ministres.

Une offensive estivale

Selon des sources, le ministère des Finances envisage de simplifier les différentes taxes appliquées aux produits de jeu, ce qui pourrait entraîner une augmentation de la facture fiscale pour un secteur générant 13,2 milliards d’euros par an. Le Betting & Gaming Council (BGC), représentant des bookmakers et des casinos en ligne, a déjà exprimé ses préoccupations dans une soumission au Trésor, basée sur un rapport de la société de comptabilité EY.

Des événements sociaux pour dialoguer

Le BGC a lancé une campagne de lobbying discrète, comme le montrent des emails internes. Un des événements marquants était une soirée autour des fléchettes, coorganisée avec Flutter plc, propriétaire de Paddy Power, Betfair et SkyBet. Plus de 100 membres du personnel du Parti travailliste et conseillers ministériels ont assisté à une allocution de Grainne Hurst, directrice générale du BGC.

Interactions avec les politiciens

Parmi les interactions notables, Michael Dugher, président du BGC et ancien député travailliste, a rencontré des responsables importants, notamment Katie Martin, cheffe de cabinet de Rachel Reeves. Bien qu’il ait été en contact avec le chancelier, un proche de Reeves a précisé qu’aucune réunion formelle n’avait eu lieu pour discuter des changements fiscaux.

Réactions des parlementaires

Un certain nombre de députés travaillistes, dont Dawn Butler, plaident pour un renforcement de la réglementation concernant les jeux d’argent. Butler a lancé une campagne pour limiter l’expansion des magasins de paris, soulignant que son arrondissement, Brent, compte au moins 102 établissements liés aux jeux.

Elle a déclaré : « Près d’une personne par jour met fin à ses jours à cause d’une addiction aux jeux. C’est une crise de santé publique, et il est temps que nos lois d’urbanisme le reflètent. »

Les perspectives fiscales pour l’industrie

Les entreprises de jeux devraient payer environ 4,3 milliards d’euros en taxes cette année, dont 1,4 milliard d’euros proviennent des jeux en ligne, taxés à 21%. Le Trésor envisage d’harmoniser les taux appliqués aux paris en ligne et aux jeux terrestres, une proposition qui a suscité des préoccupations au sein de l’industrie des courses de chevaux.

Des acteurs de cette industrie ont exprimé qu’ils ne s’opposeraient pas à une hausse des taxes sur les jeux en ligne, à condition que le sport ne soit pas impacté. Certaines sources indiquent que les taxes sur les produits de jeu en ligne pourraient passer de 21 % à 35 %.

Conclusion sur les discussions fiscales

Le think tank Social Market Foundation prépare un rapport sur les ajustements possibles des taxes sur les jeux. Bien que le Trésor ait précédemment rejeté une proposition pour doubler les taxes sur les produits de jeux les plus nuisibles, le sujet reste d’actualité alors que la pression augmente pour équilibrer les finances publiques.

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