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À quelques centaines de kilomètres de distance, entre Paris et Marseille, l’OM et le PSG ont vécu des soirées diamétralement opposées : le Paris Saint-Germain brillait lundi 22 septembre 2025 au Théâtre du Châtelet lors de la cérémonie du Ballon d’or, tandis que l’Olympique de Marseille s’imposait sur la pelouse du Stade Vélodrome, alimentant une nouvelle rivalité en Ligue 1.
À Marseille, l’OM bat le PSG au Vélodrome devant 66 000 spectateurs
La soirée phocéenne a pris une autre tournure que celle des Parisiens : l’Olympique de Marseille a battu le PSG 1-0 dans un match qui avait été reporté la veille en raison d’un déluge. Le Stade Vélodrome, surchauffé par plus de 66 000 spectateurs, a accueilli une rencontre chargée d’enjeux symboliques pour le football français et pour la confrontation entre Marseille et Paris.
Le score de 1-0, tel que constaté à l’issue de la rencontre, a été le reflet d’un duel serré sur le terrain. Roberto De Zerbi, l’entraîneur de l’OM, a vécu les dernières minutes de la rencontre derrière son banc après avoir été expulsé par l’arbitre Jérôme Brisard, présent sur la feuille de match et cité dans les comptes rendus de la soirée.
Le succès marseillais intervient dans un contexte où les dirigeants phocéens cherchent à contester l’hégémonie parisienne dans le football professionnel français, une lutte qui dépasse le seul cadre sportif et se situe aussi au niveau institutionnel et médiatique.
À Paris, Ballon d’or pour Dembélé et reconnaissance pour Luis Enrique
À Paris, sous les ors du Théâtre du Châtelet, la cérémonie du Ballon d’or a consacré l’attaquant international Ousmane Dembélé. La présence et les distinctions parisiennes ont contrasté avec le revers sportif subi par le club sur la pelouse marseillaise le même soir.
Quelques minutes plus tôt au Châtelet, Luis Enrique, l’entraîneur du PSG, avait été désigné meilleur entraîneur de l’année. Interrogé sur la portée du revers et sur la possibilité que l’OM constitue une menace pour le titre, il a éludé la question : « Je ne suis pas devin… C’est normal de perdre quelques matches dans la saison », a-t-il déclaré.
De l’autre côté, Roberto De Zerbi a souligné la portée émotionnelle et symbolique de la victoire. Il a affirmé : « Battre le PSG était un rêve pour moi. [Paris] représente le pouvoir, une équipe qui gagne depuis quelques années sans vraiment de rival. Et moi, le pouvoir, je n’aime pas ça », résumant ainsi la dimension identitaire et compétitive de cette confrontation entre Marseille et Paris.
Portée sportive et antagonisme entre dirigeants
Sur le plan strictement sportif, ce succès marseillais relance le débat sur l’équilibre en Ligue 1 pour la saison 2025‑2026 : l’OM a montré qu’il peut concurrencer le PSG sur certains rendez‑vous, tandis que Paris conserve ses distinctions individuelles et son rayonnement.
Au-delà du score et des récompenses individuelles, la rencontre a pris une dimension politique et institutionnelle. Le texte initial rappelle que la victoire de l’OM nourrit une contestation plus large, « celle lancée par les dirigeants phocéens contre l’hégémonie dans le football professionnel français du club dirigé par Nasser Al‑Khelaïfi ». Cette ligne de fracture entre clubs rivaux contribue à intensifier la rivalité entre Marseille et Paris, déjà sensible dans les tribunes et dans les médias.
La combinaison d’un succès sportif au Vélodrome et d’une présence marquée dans le débat public illustre combien les confrontations entre OM et PSG dépassent désormais le simple résultat sur le terrain, et mêlent enjeux de prestige, communications et rivalité stratégique dans le paysage du football français.