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Medhi Benatia face à la commission de discipline après ses critiques
Lors du match opposant l’Olympique de Marseille à Lyon, Medhi Benatia a suscité une vive réaction de Patrick Anton, président du Conseil national de l’éthique (CNE). Après la victoire des Phocéens (2-3) dimanche soir, Benatia a fait entendre sa voix sur l’arbitrage, particulièrement en ce qui concerne Benoît Bastien.
L’arbitrage sous le feu des critiques
Interrogé ce lundi par L’Equipe, Patrick Anton a affirmé avoir saisi la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) suite aux déclarations du conseiller de Pablo Longoria, le président de l’OM. Benatia avait exprimé sa colère à la mi-temps, alors que l’OM se retrouvait déjà réduit à dix après l’expulsion de Leonardo Balerdi dès la 5e minute.
Après le coup de sifflet final, il n’a pas hésité à réitérer ses critiques au micro de DAZN, affirmant : « C’est normal qu’on ait peur durant la semaine que ce soit M. Bastien qui nous arbitre », faisant référence à la défaite de l’OM à Lyon la saison précédente, où le même arbitre officiait.
Des critiques jugées inacceptables
Patrick Anton a qualifié l’attitude de Benatia lors de l’incident à la mi-temps de « très véhémente, mais maîtrisée », soulignant qu’il s’agissait d’une tentative de « mettre la pression sur les arbitres ». Concernant les propos tenus après le match, il a regretté l’apparition d’une « théorie complotiste », insistant sur le fait que Benatia insinue que Benoît Bastien serait là dans un objectif prédéfini.
Sanctions possibles pour Benatia et Roy
Les conséquences de ces déclarations pourraient être lourdes pour Medhi Benatia, qui devra bientôt comparaître devant la commission de discipline de la LFP. Le coach brestois, Eric Roy, également dans le viseur après avoir été expulsé pour contestation lors du succès de son équipe contre Toulouse (2-0), avait lui aussi souligné l’écart entre l’arbitrage en Ligue des champions et en Ligue 1.
La gestion des discours autour de l’arbitrage reste un sujet délicat et cette affaire Benatia pourrait marquer un tournant dans la manière dont les clubs abordent les décisions arbitrales en France.