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Palestine : Un espoir pour le Mondial 2026 malgré les obstacles
Le président de la Fédération palestinienne de football, Jibril Rajoub, a déclaré que la quête de l’équipe nationale palestinienne pour se qualifier pour la Coupe du Monde pour la première fois dans l’histoire témoigne de leur détermination à surmonter les ravages causés par la guerre à Gaza.
La Fédération palestinienne a rencontré des obstacles sur le terrain que peu d’autres équipes nationales ont connus, même avant le début des attaques militaires israéliennes sur Gaza l’année dernière.
Cependant, l’entraîneur Makram Dabboub et son équipe ont réussi à défier toutes les attentes et conservent une chance de représenter la Palestine lors de la phase finale de 2026, qui se tiendra aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
Les défis à surmonter
Dans une interview avec Reuters la semaine dernière, Rajoub a expliqué : « Les restrictions sur notre mouvement et les politiques étouffantes mises en œuvre par Israël ont paralysé toutes nos activités. Nous avons suspendu toutes nos activités, y compris le championnat local, mais nous avons persisté à participer à des compétitions, y compris aux qualifications pour la Coupe du Monde. »
Il a également souligné : « Nous faisons face à un réel problème, car nous n’avons pu intégrer aucun joueur de Gaza, où des dizaines ont perdu la vie. Toutes les infrastructures sportives à Gaza ont été détruites, y compris la plupart des clubs et des stades. En Cisjordanie, nous sommes étouffés et ne pouvons rien faire. Mais c’est là notre détermination et notre engagement. »
Motivation pour avancer
La décision d’augmenter le nombre d’équipes participant à la Coupe du Monde à 48 en 2026 offre une occasion en or à des équipes comme celle de la Palestine pour se qualifier. Cependant, de nombreux efforts restent à fournir pour atteindre cet objectif.
Actuellement, l’équipe nationale palestinienne se classe dernière du groupe B avec seulement deux points en quatre matchs. Elle reprendra son parcours contre Oman à Mascate le 14 novembre, avant de « recevoir » la Corée du Sud cinq jours plus tard.
Il est à noter que l’équipe nationale palestinienne n’a pas accueilli de match international à Jérusalem depuis cinq ans, et leur rencontre avec la Corée, qui mène le groupe, se déroulera dans la capitale jordanienne, Amman.
Un rêve difficile à réaliser
Rajoub a exprimé : « Il ne sera jamais comme jouer à domicile. Nous aimons la Jordanie et Amman, mais nous aimerions jouer à Jérusalem, dans notre propre pays. Mais c’est ce que nous avons. »
Il a ajouté que « ne pas pouvoir jouer chez nous représente une difficulté financière. Nous jouerons pour la première fois en Jordanie, un pays proche de la Palestine. J’espère que certains de nos supporters de Palestine pourront assister au match. »
Rajoub a insisté sur le droit de la Palestine à accueillir des matchs, affirmant que « nous devons surmonter cela par notre détermination, la résilience de notre peuple et notre engagement. Nous n’avons pas d’autre choix. »
Maintenir l’espoir
La qualification pour la Coupe du Monde pourrait également alléger les pressions financières, car chaque équipe ayant participé à la Coupe du Monde au Qatar il y a deux ans est revenue chez elle avec au moins 9 millions de dollars. L’équipe palestinienne a déjà enregistré des résultats prometteurs lors du troisième tour des qualifications asiatiques.
Elle a surpris en obtenant un match nul contre la Corée du Sud à Séoul lors de son premier match de groupe en septembre, suivi d’un autre match nul contre le Koweït le mois dernier.
Bien qu’une qualification directe pour la Coupe du Monde semble peu probable, la Palestine pourrait avancer à un autre tour de qualification si elle termine troisième ou quatrième du groupe B, étant actuellement à seulement un point d’Oman, qui occupe la quatrième place.
Rajoub a conclu en disant : « Je pense que l’équipe montre un bon niveau de jeu, c’est la première fois de notre histoire que nous atteignons le troisième tour malgré la situation actuelle. Nous n’avons pas de championnat local, donc ce n’est pas facile. Certains joueurs ont perdu la vie ou des proches. Cela a également un impact psychologique, mais malgré cela, nous faisons de notre mieux. Cela peut aussi être une source de motivation pour les joueurs. »