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Rafa Nadal, aujourd’hui une légende du tennis, a fait ses débuts au Trofeo Internacional Ciudad de Albacete, où il a laissé une empreinte indélébile. Retour sur ses performances mémorables de 2002 et 2003 à travers les yeux de ceux qui l’ont côtoyé.
Les débuts de Nadal au Trofeo Ciudad de Albacete
En 2002, à l’âge de 16 ans, Rafa Nadal participe pour la première fois au Trofeo Ciudad de Albacete. Il remporte ses premiers matchs contre Jorge García Marín et Tati Rascón, avant de s’incliner en quart de finale face à Juan Alberto Viloca. L’année suivante, en 2003, il revient plus fort et conquiert le titre après avoir battu Ferrán Ventura en demi-finale, puis Feliciano López en finale. Ce tournoi marque les débuts prometteurs d’un jeune talent qui allait bientôt dominer le monde du tennis.
Témoignages des rivaux de Nadal
Julián García, directeur du tournoi, se souvient de Nadal dès ses 12 ou 13 ans. Il décrit un jeune joueur « superprofessionnel et supercompétitif », qui se démarquait par sa capacité à gérer les points décisifs. Viloca, qui avait 29 ans lors de leur rencontre, évoque la timidité de Nadal, en contraste avec le caractère plus expansif de son oncle Toni. Bien que Viloca ait remporté leur face-à-face (6-4, 6-4), il admet que ce n’était pas un tournoi ATP et que ce n’était pas un exploit dont il se vante particulièrement.
Une victoire marquante pour Ferrán Ventura
Ferrán Ventura, qui a affronté Nadal à plusieurs reprises, se souvient d’un Nadal qui évoluait rapidement. En 2003, leur match à Albacete a été mémorable, durant lequel Ventura a eu quatre balles de match dans le ‘tie break’ du troisième set. Nerveux, il a fini par céder face à Nadal, qui, à seulement 17 ans, était déjà classé parmi les 40 meilleurs joueurs mondiaux. Ventura souligne que leur duel a été si intense qu’il restera gravé dans les annales du tournoi.
Une anecdote révélatrice
Après le match, une anecdote révélée par Julián García montre la modestie de Nadal. En rentrant de la cérémonie de remise des prix, il a reçu un appel de son oncle Toni, qui lui a dit qu’il avait mal joué. Pour García, ce match était déjà considéré comme un chef-d’œuvre de détermination et de combat, illustrant parfaitement la mentalité qui allait faire de Nadal un champion.