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Ascension Everest sans oxygène réalisée par Andrzej Bargiel : le skieur polonais a accompli une première mondiale en atteignant le sommet du Mont Everest sans bouteilles d’oxygène, puis en effectuant la descente jusqu’au camp de base sur ses skis.
Ascension Everest sans oxygène : Andrzej Bargiel atteint le sommet et descend à ski
Andrzej Bargiel, athlète soutenu par Red Bull, a entrepris son expédition tôt le matin du 19 septembre en quittant le camp de base. Il s’est acclimaté dans les camps I, II et III en multipliant les montées et descentes entre ceux-ci, puis s’est préparé au Camp IV, situé à 7 900 mètres, pour le dernier effort vers le sommet.
Le départ final a eu lieu juste avant minuit le 21 septembre, lorsque Bargiel a entamé l’ascension à travers la « zone de la mort ». Des chutes de neige importantes ont rendu la progression de la trace beaucoup plus lente ; l’alpiniste n’a atteint le plus haut sommet du monde qu’après presque 16 heures passées au‑dessus de 8 000 mètres.
Moins d’un quart d’heure après être arrivé au sommet, le Polonais a entrepris la descente : il a chaussé ses skis pour redescendre par le South Col. En raison de l’obscurité qui rendait l’orientation dangereuse, il a interrompu sa progression et a passé la nuit au Camp II.
Le lendemain matin, Bargiel a traversé le redouté Khumbu Icefall sur ses skis « ohne Seile oder Fixpunkte » (sans cordes ni points d’ancrage), n’étant aidé que par une drone pilotée par son frère. Après 4 jours, 4 heures et 15 minutes, il est revenu au camp de base à 8h45.
Déroulé chronologique et points clés
- 19 septembre : départ du camp de base et phase d’acclimatation entre camps I, II et III.
- Préparation au Camp IV à 7 900 mètres avant le sommet.
- 21 septembre, juste avant minuit : départ final à travers la zone des 8 000 mètres.
- Après presque 16 heures en haute altitude, sommet atteint ; descente à ski commencée environ 15 minutes plus tard.
- Pause d’une nuit au Camp II pour sécurité ; traversée du Khumbu Icefall le lendemain sans cordes ni points fixes.
- Retour au camp de base après 4 jours, 4 heures et 15 minutes, à 8h45.
La performance combine, sur un même enchaînement, l’ascension extrême et la maîtrise technique d’une descente complexe : la descente à ski de l’Everest exige non seulement une condition physique hors norme, mais aussi une navigation précise sur des sections dangereuses comme le South Col et le Khumbu Icefall.
Déclaration de l’athlète et accompagnement médiatique
Bargiel a commenté son exploit après son retour. Il a déclaré : «Es ist einer der wichtigsten Meilensteine meiner Sportkarriere. Die Skiabfahrt vom Everest ohne Sauerstoff war ein Traum, der seit Jahren in mir gewachsen ist. Ich wusste, dass die schwierigen Herbstbedingungen und die Linie durch den Khumnu-Gletscher die grösste Herausforderung meines Lebens sein würden.»
L’expédition a été suivie par une équipe de tournage ; la documentation filmée doit paraître en 2026. La présence d’un film‑team permet d’attester des gestes et des étapes de cette ascension et de la descente ski Everest, et offrira un récit visuel de l’action.
Antécédent : K2 en 2018
Ce n’est pas la première fois qu’Andrzej Bargiel réalise un doublé ascension/descente sans oxygène. En 2018, il avait déjà été le premier et, à ce jour, le seul à gravir le K2 sans oxygène supplémentaire puis à redescendre intégralement à ski depuis le sommet jusqu’à la vallée.