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Comment les tensions PSG pourraient bénéficier à l’OM cette saison
Le PSG a commencé sa saison de la meilleure des manières, en remportant la Supercoupe d’Europe, mais plusieurs épisodes récents ont laissé transparaître une instabilité au sein du club. Sur le plan sportif, le club de la capitale reste considéré comme le grand favori pour le titre, tandis que l’OM apparaît comme le concurrent numéro un. Les discussions autour du dossier Gianluigi Donnarumma et les déclarations sur le Ballon d’Or opposant Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi ont été mises en avant comme possibles facteurs de désunion.
Interrogé par la Gazzetta dello Sport, Raymond Domenech a exposé comment ces éléments pourraient peser sur la cohésion parisienne et, à terme, profiter aux Marseillais. Sa lecture combine un bilan récent positif — « six mois fantastiques » — et l’observation de signes de tension qui, selon lui, pourraient fissurer une unité jusque‑là solide.
« Le PSG a réalisé six mois fantastiques. Et il peut poursuivre sa série de victoires. Cependant, je perçois déjà des signes de tension, entre la gestion aberrante du dossier Donnarumma, qui a été mal classé, et les déclarations médiatiques d’Hakimi, affirmant qu’il mérite le Ballon d’Or encore plus que Dembélé. Ce sont les premières fissures visibles qui pourraient briser une unité jusqu’ici solide comme un roc. J’espère donc vivement que le Marseille de De Zerbi saura les exploiter au plus vite »
Le constat de Domenech met en lumière deux dossiers précis : la gestion du cas Donnarumma et les tensions autour du Ballon d’Or entre joueurs du PSG et d’autres protagonistes. Ces sujets, largement relayés par les médias, sont présentés comme susceptibles d’affecter la cohésion interne et la concentration collective, au moment où le championnat entre dans des phases décisives.
Raymond Domenech sur l’OM de Roberto De Zerbi et le calendrier européen
Au sujet de l’OM, Raymond Domenech estime que l’effectif construit lors du dernier mercato est davantage en phase avec les idées de Roberto De Zerbi. Il souligne cependant la pression permanente qui pèse sur Marseille, où les résultats sont scrutés avec peu de marge de manœuvre pour l’entraîneur.
« Cette année, avec le marché des transferts qu’ils ont fait, De Zerbi a une équipe plus en phase avec ses idées. Mais il n’a plus d’excuses. Et à Marseille, il y a toujours le risque d’être pendu après trois semaines sans résultats. (…) L’OM doit aussi gérer la Ligue des Champions ? C’est pourquoi ils ont élargi l’effectif. Le nouveau format de la Ligue des champions permet une rotation importante, ce qui maintient une pression et une compétition élevées. Je pense que De Zerbi peut exceller sur tous les fronts. Et ce serait également positif pour le championnat de se libérer du monopole du PSG »
Domenech insiste sur la nécessité, pour l’OM, d’avoir un effectif capable d’assumer la double charge du championnat et de la Ligue des champions. Il évoque le nouveau format de la C1 comme une opportunité de rotation pour maintenir le niveau de compétition au sein de l’équipe et limiter la fatigue. Selon lui, une plus grande concurrence en tête du championnat serait bénéfique pour l’ensemble du championnat national.
Enjeux immédiats et éléments à suivre pour les prochains matches
La reprise du championnat marque le début d’une période où la régularité et la gestion interne des clubs seront déterminantes. Pour le PSG, il s’agira de conjurer toute source de division pour maintenir son statut de favori. Pour l’OM, l’objectif sera d’exploiter toute faiblesse adverse tout en gérant un calendrier chargé, notamment par la rotation annoncée pour la Ligue des champions.
Les tensions PSG resteraient, pour l’heure, une donnée à surveiller plutôt qu’un verdict : elles sont décrites comme des « fissures » potentielles par des observateurs, mais le club peut également prolonger sa série de victoires. Dans les semaines à venir, les confrontations directes, la gestion des effectifs et la capacité de De Zerbi à maintenir ses joueurs mobilisés constitueront des éléments clés pour mesurer l’impact réel de ces tensions sur la course au titre.