Le Tour de France 2025 est marqué par une intensité croissante, avec plusieurs équipes se battant pour éviter la relégation en deuxième division du cyclisme mondial. Cette pression pèse lourdement sur les coureurs en cette période cruciale de la saison.
La situation d’Arkéa B & B Hotels
Pour l’équipe Arkéa B & B Hotels, ce Tour de France 2025 ressemble à une parenthèse enchantée. Bien qu’elle n’ait pas encore remporté d’étape, son objectif initial, la visibilité de l’équipe a explosé grâce à Kévin Vauquelin, qui occupe actuellement la 5ᵉ place du classement général avant la 15e étape, Muret (Haute-Garonne) – Carcassonne (Aude), prévue le dimanche 20 juillet.
Cependant, l’euphorie suscitée par les performances de Vauquelin ne peut masquer les difficultés que traverse l’équipe. Ses deux sponsors ont annoncé leur départ à la fin de la saison, et Emmanuel Hubert, le manager, se bat depuis plusieurs semaines pour trouver de nouveaux partenaires afin d’assurer la pérennité de la formation. Le défi est d’autant plus grand qu’il ne peut pas garantir que l’équipe restera dans l’élite du cyclisme mondial à partir de 2026. « Etre en WorldTour [la première division], forcément ça aide », confie-t-il.
Menace de relégation
La formation bretonne se trouve actuellement dans une position précaire, menacée de relégation au niveau ProTeam. À la fin de l’année 2025, après un cycle de trois saisons – un système établi par l’Union cycliste internationale (UCI) en 2020 – seules dix-huit équipes conserveront le statut WorldTour. Actuellement 21ᵉ au classement, Arkéa B & B Hotels doit redoubler d’efforts pour rattraper son retard sur des équipes telles qu’Intermarché-Wanty (16ᵉ), XDS-Astana (17ᵉ), Picnic-PostNL (18ᵉ), Cofidis (19ᵉ) et Uno-X Mobility (20ᵉ).