Table of Contents
Le départ de la 4e édition du Tour de France Femmes 2025 a été marqué par un début chaotique, mais aussi par la détermination des coureuses engagées dans cette compétition autant attendue qu’innovante. La course, lancée ce samedi dans la ville de Vannes, s’inscrit comme un événement majeur du calendrier cycliste féminin, avec un parcours à la fois exigeant et spectaculaire, et une organisation renforcée pour faire écho à l’évolution du cyclisme féminin professionnel.
Un départ mouvementé malgré une attente prolongée
Le peloton s’apprêtait à effectuer le départ officiel lorsque, à quelques kilomètres du départ réel, une chute collective a impliqué une dizaine de coureuses, notamment la Française Juliette Labous. Cet incident, survenu à cause d’un terre-plein central mal indiqué, a retardé le départ, provoquant la confusion dans le peloton et suscitant l’inquiétude parmi les spectateurs et les organisateurs. Heureusement, aucune blessure grave n’a été rapportée, et toutes les coureuses ont pu reprendre la course, bien que la tension ait été palpable.
Après une parade dans le port de Vannes, dont le décor moyenâgeux a captivé l’attention, le départ officiel a été donné, donnant le coup d’envoi à une étape courte mais particulièrement accidentée, longue de 78,8 km. La première étape s’annonce déjà comme une belle bataille, avec deux ascensions principales à la côte de Botségalo et la côte de Cadoudal, qui devraient évaluer la résistance des favorites.
Description détaillée de l’étape et premières échappées
Rapidement après le départ, parmi les attaques de coureuses telles que Laura Tomasi et Maud Rijnbeek, une échappée s’est formée, avec Rijnbeek s’envolant seule pour prendre les premiers points du classement à pois. La course a été marquée par plusieurs chutes, notamment celles de Reusser et Lippert, deux prétendantes à la victoire d’étape, en sortie de virage à proximité du secteur de la Cadoudal. La difficulté du parcours, combinée aux conditions météorologiques parfois imprévisibles, a mis à rude épreuve le peloton.
Les tactiques se mettent en place alors que l’échappée détient une avance d’environ 30 secondes alors qu’approchent la côte de Botségalo. La favorite Maud Rijnbeek, en pleine lutte pour le maillot à pois, s’est détachée en solitaire, tandis que d’autres coureuses, dont la Française Constance Valentin, ont tenté de revenir sur elle. La stratégie des équipes s’affine, car la difficulté promets de favoriser les attaques dans les moments-clés.
Un peloton composé majoritairement de Français et de favorites internationales
Le peloton compte 154 participantes, parmi lesquelles 23 françaises, représentant près de 15% des coureuses. La course voit également la présence de nombreuses prétendantes au maillot jaune : Pauline Ferrand-Prévot, championne olympique en VTT, la Néerlandaise Demi Vollering, ainsi que la Polonaise Katarzyna Niewiadoma, tenante du titre. La diversité des profils et des équipes promet une compétition intense, avec de multiples stratégies et échappées tout au long de cette première étape.
Le parcours, avec ses sections montagneuses et ses routes étroites, a été spécialement conçu pour accentuer la difficulté, notamment avec trois ascensions dans la dernière phase de l’étape. Le respect des équipes et la gestion de l’effort seront cruciaux jusqu’à l’arrivée à Plumelec, prévu dans la soirée.