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Après une controverse au sujet de la nageuse Lia Thomas, l’Université de Pennsylvanie a annoncé qu’elle ne permettra plus la participation de sportives transgenres dans ses équipes féminines, comme l’a révélé le ministère américain de l’Éducation.
Un accord avec le ministère de l’Éducation
Cet accord a été signé après une enquête menée par le ministère, qui se base sur une loi fédérale interdisant toute discrimination sexuelle dans les programmes éducatifs. Lia Thomas avait participé à des compétitions féminines en 2021 et 2022 avec l’université de Philadelphie, ce qui avait suscité de vives réactions.
Les nouvelles directives de l’université
Conformément aux termes de cet accord, l’Université de Pennsylvanie va désormais « adopter les définitions biologiques des mots homme et femme » et « n’autorisera pas les hommes à participer aux programmes sportifs féminins », comme indiqué dans un communiqué du ministère.
De plus, l’établissement s’engage à « restituer aux sportives tous les records individuels et titres qui ont été subtilisés par des sportifs masculins autorisés à concourir dans la catégorie féminine » et à « adresser une lettre d’excuses personnalisée à chaque nageuse concernée ».
Le cas de Lia Thomas
Lia Thomas est devenue la première nageuse transgenre à remporter un titre universitaire aux États-Unis en mars 2022, après avoir entamé sa transition en 2019. Sa participation a soulevé des questions autour des avantages physiologiques qu’elle pourrait avoir en raison de sa précédente carrière en tant qu’homme, suscitant un débat public intense.
Réactions officielles
La ministre de l’Éducation, Linda McMahon, a salué l’Université de Pennsylvanie pour avoir rectifié les injustices passées envers les filles et les femmes. Elle a qualifié cet accord de « un exemple de plus de l’effet Trump », faisant allusion à l’influence de l’ancien président sur les politiques éducatives.
Donald Trump avait promis de mettre fin à la « folie transgenre » durant sa campagne présidentielle et a menacé de couper les subventions fédérales aux organisations qui ne soutiendraient pas ses positions sur la question.
Normes internationales en matière de sport
À l’échelle internationale, les fédérations sportives, y compris celles de la natation, de l’athlétisme et du cyclisme, exigent généralement que les athlètes transgenres aient effectué leur transition « avant la puberté », une condition qui exclut de facto la plupart des athlètes qui ne peuvent pas changer de genre aussi tôt.