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INDIANAPOLIS — La WNBA n’a pas organisé de All-Star Game avant sa troisième année d’existence et, jusqu’en 2021, l’événement était annulé pendant les années olympiques. Lorsque le match a finalement eu lieu, c’était souvent un événement d’un jour facilement oubliable.
Une évolution marquante
Les temps ont changé. Au cours des trois derniers jours, Indianapolis a été envahie par la ligue et ses nouveaux fans. Les joueuses, devenues des superstars mondiales, étaient entourées partout où elles allaient. Au centre-ville, le JW Marriott était orné d’une immense bannière de Caitlin Clark couvrant 30 des 34 étages de l’hôtel, un projet qui a pris neuf jours à installer, selon Scott Agness.
Ce qui était autrefois considéré comme un à-côté est maintenant un véritable week-end All-Star, avec un impact culturel et économique majeur. Au milieu de la lutte historique entre les joueuses et la ligue, l’édition de cette année revêtait une importance particulière. Voici un aperçu de ce qui s’est passé à Indianapolis.
Les négociations du CBA au premier plan
Samedi soir, alors que la commissaire Cathy Engelbert tentait de remettre le prix de MVP du All-Star Game à Napheesa Collier, les fans dans le Gainbridge Fieldhouse l’ont couverte de chants « Pay them! Pay them! » Les joueuses, qui avaient pris le terrain avec des t-shirts « Pay us what you owe us », étaient visiblement touchées par ce soutien.
« Je pense que c’est vital [d’avoir le soutien des fans], mais c’est quelque chose que nous n’avons jamais douté, » a déclaré la présidente de la Women’s National Basketball Players Association, Nneka Ogwumike, après le match. « Nous voyons la participation ici au All-Star. J’en ai fait 10, et chacune est plus grande et meilleure, et nous ne pourrions pas le faire sans les fans. »
Le combat pour les droits des joueuses était le principal sujet du week-end. Les joueuses ont répondu à un flot constant de questions sur les négociations d’un nouvel accord de négociation collective (CBA) depuis le premier moment où elles sont devenues disponibles pour les médias jusqu’à ce qu’Ogwumike doive se précipiter pour prendre un vol samedi soir.
Expansion, expansion, expansion
En dehors des négociations du CBA, l’expansion était le sujet de conversation le plus important à Indianapolis. La ligue a récemment annoncé trois nouvelles franchises d’expansion à Cleveland, Detroit et Philadelphie, mais les questions les plus pressantes concernent Portland et Toronto, qui rejoindront la ligue en 2026.
Concernant Portland, la situation est perçue comme étant chaotique. L’organisation a récemment licencié Inky Son, sa présidente initiale, après seulement quelques mois. Clare Hamill, ancienne exécutive de Nike, assure l’intérim, mais il n’y a pas encore de directeur général en place.
Les StudBudz font sensation
Si vous n’êtes pas encore familiarisé avec les StudBudz, vous devez vivre sous une roche. Les coéquipières des Minnesota Lynx, Courtney Williams et Natisha Hiedeman, ont été les stars du week-end All-Star grâce à leur incroyable livestream de 72 heures, offrant un aperçu en coulisses d’Indianapolis.
Leur audacieuse initiative de diffuser l’ensemble du week-end, même lorsqu’elles dormaient, a été un coup de communication exceptionnel pour la ligue. Chaque événement auquel elles assistaient devenait immédiatement plus divertissant, permettant à tout le monde de découvrir les personnalités des joueuses.
Un aperçu de l’avenir de la ligue
Lors de votre arrivée à Nicoson Hall sur le campus de l’Université d’Indianapolis, vous avez l’impression de revenir dans le temps. Bien que le gymnase ait un nouveau sol, il reste essentiellement inchangé depuis sa construction en 1959.
Cependant, sur le terrain ce week-end, c’était l’avenir du jeu. La NBA, la WNBA et la FIBA ont organisé le troisième camp mondial « Basketball Without Borders » pour les meilleures joueuses de lycée du monde entier. Quarante joueuses de plus d’une douzaine de pays y ont participé.
Retour du All-Star Game à Indianapolis
C’était seulement la deuxième fois que je me rendais à Indianapolis, et il n’a pas fallu longtemps pour comprendre pourquoi la ville est souvent choisie pour accueillir des événements sportifs majeurs. Les hôtels, le centre de congrès, le Gainbridge Fieldhouse et le Lucas Oil Stadium sont tous situés dans la même zone du centre-ville, à distance de marche les uns des autres.
La ville a montré une énergie incroyable tout au long du week-end. Grâce à Clark, qui était une attraction majeure malgré son absence sur le terrain, Indianapolis est devenue le centre névralgique de la WNBA. La ligue aurait tort de ne pas ramener le All-Star Game dans les prochaines années.