Samedi dernier, le collectif « Élémentaire Verne et Maternelle Mabily » a interpellé les candidats à la mairie de La Seyne sur la construction d’un nouveau groupe scolaire destiné à remplacer des établissements vétustes et inadaptés à la sécurité et à de bonnes conditions d’apprentissage. Le premier à réagir est Stéphane Sacco (GRS), chef de file des progressistes, qui déclare : « Sans hésitation, je ferai en sorte que ce projet voie enfin le jour », ajoutant que « la situation actuelle des écoles Verne et Mabily n’est plus tenable ».
Il rappelle que l’éducation est un droit fondamental et que la responsabilité d’un élu est de garantir à chaque enfant des conditions de travail et d’accueil dignes et sécurisées. Il affirme qu’on ne peut plus tolérer que ces locaux demeurent en l’état, où la présence d’amiante est avérée, où les salles de classe et les cours manquent d’espace, et où l’isolation, les espaces partagés et les sanitaires font défaut.
Pour les progressistes, ce manque d’investissement public est tout sauf acceptable et ne peut plus durer. La tête de liste d’Uni.e.s à gauche pour La Seyne affirme que l’école publique doit être une priorité du budget municipal, au même titre que la santé, le logement ou les services de proximité.
Investir dans un groupe scolaire moderne, fonctionnel et écologique n’est pas une dépense mais un choix politique en faveur de l’avenir et de l’égalité, insiste-t-il.
Il assure lancer, sur le même site, la construction d’un nouvel établissement équipé d’une restauration scolaire afin de réduire les déplacements, les pertes de temps et la fatigue des élèves. Les bâtiments seraient conçus avec des matériaux durables, dans une logique écologique, et offriraient des espaces pédagogiques spacieux, lumineux et bien isolés, une salle d’éducation sportive et des sanitaires en nombre suffisant.
Le projet sera élaboré avec les enseignants dans une démarche fondée sur la concertation, avec des réunions publiques et des ateliers, afin de proposer un véritable service public de proximité, digne des familles du quartier et de la ville.
Sur le calendrier, le candidat s’engage à mettre en branle le chantier dès le début du mandat, dans un esprit de transparence.