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Le tribunal de Rome a prononcé la condamnation à perpétuité en première instance de Claudio Campiti, responsable de la tragédie de Fidene survenue le 11 décembre 2022. Lors de cet événement dramatique, quatre femmes ont perdu la vie alors qu’elles participaient à une réunion de copropriété dans le gazebo situé via Monte Giberto, au sein du consortium Valleverde à Fidene.
Décision judiciaire et circonstances du procès
Après plus de sept heures de délibération dans la salle de conseil, suivant l’audience tenue dans l’aula bunker de Rebibbia, la Cour d’Assise a décidé de condamner Claudio Campiti à la prison à vie. En plus de cette peine, une mesure d’isolement de jour pour une durée de trois ans a été imposée en complément.
Campiti est reconnu coupable d’homicide aggravé par la préméditation et des motifs futiles, ainsi que de tentative d’homicide sur cinq autres personnes présentes à la réunion du conseil d’administration du consortium. Il fait également face à des accusations pour blessures corporelles causées par le traumatisme psychologique subi par les survivants.
Autres protagonistes et responsabilités
Bruno Ardovini, ancien président de la Section Tir à l’Arc Nationale de Rome, a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour défaut de garde de l’arme utilisée par Campiti. En revanche, Giovanni Maturo, responsable de l’armurerie du stand de tir de Tor di Quinto où Campiti avait loué le pistolet, a été acquitté.
Par ailleurs, les autorités judiciaires ont décidé de transmettre les dossiers concernant Ardovini au parquet pour évaluer une éventuelle accusation d’homicide en tant que conséquence d’un autre crime. En ce qui concerne la responsabilité civile, les ministères de l’Intérieur et de la Défense ainsi que l’Union italienne de tir à l’arc ont été exonérés dans ce dossier lié à la garde de l’arme employée par le tireur.
Motivations et déroulement de la tragédie
Pour commettre ce massacre, Campiti s’était emparé d’une arme de type Glock au stand de tir de Ponte Milvio. Son objectif était de tirer sur les membres de la copropriété avec laquelle il était en conflit. Au fil des années, il avait déposé plusieurs plaintes, parfois incohérentes, auprès du parquet, alléguant des injustices à son encontre concernant des raccordements d’eau et d’assainissement.