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Strasbourg est la première ville en Europe à signer la Déclaration européenne des droits de l’animal, un acte symbolique fort pour la protection animale. Mercredi 29 janvier, Jean-Pierre Marguénaud, juriste et professeur agrégé de droit, a dévoilé ce texte de quatorze articles qui vise à interdire les actes de cruauté et les mauvais traitements sur les animaux.
Une déclaration fondatrice
Jean-Pierre Marguénaud a évoqué la possibilité que ce texte soit un jour appelé « la Déclaration de Strasbourg ». La déclaration appelle également à la préservation des espèces et propose la reconnaissance d’une personnalité juridique pour les animaux ainsi que la création d’une autorité administrative de « Défenseur des animaux ».
Un élan collectif pour les droits des animaux
Cette déclaration a été rédigée par neuf juristes français et se veut l’équivalent des droits de l’homme, bien que, comme l’a souligné Marguénaud, elle n’ait pas de portée juridique directe. Il a exprimé l’espoir que ce texte puisse influencer positivement la législation en faveur des animaux.
Des soutiens à venir
Strasbourg a ouvert la voie, mais d’autres villes françaises, comme Brest, Annecy, Toulouse et Lyon, devraient bientôt suivre le mouvement en signant la déclaration le 17 février. La reconnaissance de ce document par le Parlement européen est également prévue au printemps prochain.
Les enjeux de la protection animale
Marguénaud a souligné que, bien que l’article 515-14 du Code civil français reconnaisse les animaux comme des êtres vivants doués de sensibilité, l’application de cette reconnaissance reste insuffisante. Il a exprimé le souhait que cette déclaration incite les législateurs et les juges à renforcer les sanctions contre la maltraitance animale.