Table of Contents
Une fillette de 9 ans a été retrouvée morte samedi au domicile familial à Sarreguemines, en Moselle. Le parquet privilégie la piste du suicide et indique que l’enquête est en cours. Selon plusieurs sources, l’enfant aurait eu prochainement 10 ans et les enquêteurs n’écartent pas d’emblée l’hypothèse d’un acte volontaire. Des mesures d’accompagnement ont été déployées dans l’école pour les élèves et le personnel concerné.
En Moselle, les premiers éléments pointent vers la piste du suicide
Les éléments réunis par le parquet indiquent que l’enquête est en cours et que l’hypothèse d’un acte volontaire est privilégiée. « L’enquête est en cours », a indiqué le parquet à l’AFP, mais il semble qu’il s’agisse d’un « un acte volontaire de la part de la fillette », qui aurait eu prochainement 10 ans. Le parquet n’a pas voulu s’avancer sur ce point, indiquant vouloir attendre les résultats de l’examen médicolégal, « qui aura lieu dans les prochains jours ».
Plusieurs articles évoquent que l’absence d’indications claires sur un harcèlement laisse des incertitudes à ce stade de l’enquête. Le parquet rappelle que les conclusions ne seront tirées qu’après l’examen médico-légal.
Réactions du monde scolaire et mesures d’accompagnement
Le rectorat de la région académique Grand Est a publié une réaction officielle, parlant d’une émotion forte et précisant que, dès l’annonce des faits, l’Éducation nationale, les services de l’État et la commune se sont mobilisés pour accompagner les élèves et le personnel de l’établissement, de manière adaptée et rapide. Le recteur a précisé que « dès l’annonce des faits, l’Éducation nationale, les différents services de l’État et la commune de Sarreguemines se sont mobilisés afin d’assurer un accompagnement immédiat et adapté pour les élèves et les personnels de l’établissement ».
Une cellule d’écoute doit être mise en place dès ce lundi matin au sein de l’école primaire où la jeune victime était scolarisée.
La situation est suivie de près par les autorités et l’enquête se poursuit pour préciser les circonstances exactes du décès et d’éventuels éléments liés au harcèlement.
Évolution et autopsie
Le corps de la victime doit être transféré à l’Institut médico-légal de Strasbourg dans les jours qui viennent pour une autopsie destinée à préciser les causes et les circonstances.
Les résultats de l’examen médico-légal sont attendus et les autorités indiquent qu’elles communiqueront davantage lorsque l’enquête progressera.