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La première vague des députés du Labour qui ont été suspendus pour avoir voté contre le plafonnement des allocations pour les deux enfants pourrait bientôt retrouver leur whip s’ils acceptent d’éviter de nouvelles rébellions, selon des informations obtenues. Toutefois, plusieurs députés, dont John McDonnell, ancien chancelier de l’Échiquier sous Jeremy Corbyn, ne devraient pas retrouver leur whip en même temps, car les responsables estiment qu’ils continuent à poser problème.
Contexte de la suspension
Keir Starmer a suspendu sept députés de gauche en juillet après qu’ils aient soutenu un amendement à la déclaration du souverain visant à supprimer le plafonnement des allocations pour les deux enfants, provoquant la colère de Downing Street qui a vu cela comme un vote contre la plateforme sur laquelle ils avaient été élus.
Rencontres individuelles et comportement attendu
Le chef des whips du Labour, Alan Campbell, a récemment tenu des discussions individuelles avec les députés, qui siègent actuellement en tant qu’indépendants au Parlement. Des sources ont indiqué qu’ils avaient été avertis que leur réintégration au Labour dépendait de leur bon comportement. Les décisions concernant le retour de chacun au sein du parti seront prises séparément, certains ayant « aggravé leur situation » ces dernières semaines.
Les perspectives pour McDonnell et d’autres députés
McDonnell a déclaré qu’il espérait que son whip serait restauré, mais son accord pour être interrogé par la police après une manifestation pro-Palestine pourrait retarder cette décision. Des rumeurs circulent sur la possibilité qu’il soit exclu définitivement du parti, suivant ainsi le chemin de Corbyn.
Les cas spécifiques de certains députés
Zarah Sultana, députée de Coventry South, ne devrait pas être réadmise à court terme, tandis que Richard Burgon, député de Leeds East, risque également de ne pas retrouver le whip en raison de critiques continues du gouvernement sur les réseaux sociaux. En revanche, Rebecca Long-Bailey, députée de Salford, est attendue parmi les premières à retrouver sa place, ayant maintenu un profil bas depuis sa suspension.
Implications de la rébellion
La rébellion contre la déclaration du souverain a été considérée comme une grave violation, la votation sur le programme législatif du gouvernement étant perçue comme un vote de confiance envers la nouvelle administration. Les députés McDonnell, Burgon et Sultana sont considérés comme des agitateurs en raison de leurs critiques des politiques, notamment sur les exportations d’armes vers Israël et la suppression de l’allocation de chauffage d’hiver.
Réactions internes et enjeux futurs
Des sources au sein du parti ont souligné que la suspension était un moyen pour la direction du Labour d’envoyer un message clair aux nouveaux députés : des règles doivent être respectées, sinon des sanctions s’ensuivent. Un vétéran du Labour a critiqué le « fétichisme du contrôle », plaidant pour une plus grande diversité d’opinions au sein du parti.
Réactions du public et des organisations
La question du plafonnement des allocations a suscité un fort émoi, avec 42 députés du Labour s’étant abstenus de voter, en plus des sept qui ont voté contre. De nombreuses organisations caritatives et défenseurs de la lutte contre la pauvreté infantile ont mis en garde que cette politique pourrait plonger encore plus d’enfants dans la pauvreté.