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Suspension de la réforme des retraites en commission

by charles
France

Les députés ont approuvé, en commission, la suspension de la réforme des retraites de 2023 dans le cadre du budget de la Sécurité sociale pour 2026. Le texte, présenté par le gouvernement, vise à mettre en pause l’allongement progressif de l’âge de départ et à ouvrir des discussions sur le financement et les mesures associées. Selon les dépêches, l’adoption s’est faite par 22 voix contre 12, avec le soutien du Rassemblement national et des socialistes et l’opposition des Républicains et d’Horizons.

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Parlement et budget retraites – illustration
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Suspension de la réforme en commission dans le cadre du budget 2026

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Inséré dans le budget de la Sécurité sociale, l’article prévoyant la suspension de la réforme Borne de 2023 a été adopté par 22 voix contre 12, selon les synthèses des commissions. Le Rassemblement national et les socialistes ont voté pour, tandis que les députés LR et Horizons se sont opposés à la suspension; les Insoumis ont voté contre, et Renaissance et le MoDem se sont abstenus pour ne pas bloquer le débat budgétaire. Les écologistes se sont abstenus, réclamant l’intégration des carrières longues et d’autres sources de financement qui ne reposent pas sur les assurés.

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« On ne peut pas faire croire aux Français qu’ils ne devront pas travailler collectivement plus », a déclaré Justine Gruet (LR).

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Réactions et votes contrastés des partis

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Opposition et transferts de position marquent ce vote: le PS et le RN ont voté pour, LR et Horizons contre, et les Insoumis ont voté contre pour des raisons opposées; Renaissance et le MoDem se sont abstenus pour ne pas bloquer le débat budgétaire. Sandrine Runel (PS) a qualifié la séance de « première victoire », promettant d’intégrer des revendications comme la génération 65 et les carrières longues d’ici l’hémicycle. « La question des carrières longues n’est pas un problème pour le gouvernement », a assuré vendredi Sébastien Lecornu devant l’Assemblée nationale.

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Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité de la transparence sur les prélèvements obligatoires: « Il est plus que nécessaire d’établir véritablement la transparence chiffrée sur les prélèvements obligatoires », a-t-il déclaré. Par ailleurs, des chiffres divergents circulent sur le coût. Selon le gouvernement, la suspension coûterait 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard en 2027, mais le rapporteur LR Thibault Bazin évoque 400 millions en 2026 et 1,8 milliard en 2027, avec les carrières longues et d’autres coûts non pris en compte. La version actuelle prévoit aussi de décaler l’application de la réforme jusqu’à janvier 2028, y compris le relèvement du nombre de trimestres à cotiser pour partir à taux plein, et le Premier ministre a annoncé qu’il renonçait au gel des pensions et des minima sociaux dans ce cadre.

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Face à ces chiffres, les oppositions restent divisées: certains demandent l’intégration des carrières longues et d’autres sources de financement non centrées sur les assurés, tandis que les partisans insistent sur la nécessité d’avancer dans le cadre budgétaire pour permettre le débat parlementaire.

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