En Syrie, la prison de Saidnaya est devenue le symbole des atrocités commises sous le régime de Bachar al-Assad. Désormais libérée par des rebelles islamistes, cet endroit attire de nombreuses familles en quête de leurs proches disparus. Les routes menant à la prison sont bondées de personnes espérant retrouver des nouvelles d’un frère, d’un père ou d’un ami, tandis qu’un homme, récemment sorti après six ans d’incarcération, témoigne de l’angoisse et de l’incertitude qui règnent.
La prison de Saidnaya : un lieu de souffrance
Amnesty International a qualifié la prison de Saidnaya d’* »abattoir humain »*, un endroit où des milliers de personnes auraient été torturées et tuées durant le règne des Assad. Ce constat tragique alimente l’urgence et la tension devant les murs de la prison. Les familles, pleines d’espoir, attendent impatiemment des nouvelles de leurs disparus.
Des recherches désespérées
Devant la prison, une pelleteuse s’active sous le contrôle de miliciens armés. Des rumeurs circulent sur l’existence de sous-sols secrets et de cellules cachées qui pourraient encore abriter des prisonniers. Des volontaires se portent volontaires pour rechercher des signes de vie dans des trous creusés à la hâte, mais malgré des heures de fouilles, aucun indice n’est trouvé. L’angoisse des familles se renforce, chacune espérant ardemment que leur proche soit encore vivant.
Les recherches continuent, alimentées par un mélange d’espoir et de désespoir, alors que des familles se battent pour retrouver la trace de leurs êtres chers dans ce lieu de souffrance.