Les tensions autour de Taïwan se prolongent après des exercices militaires menés par la Chine autour de l’île. Selon les garde-côtes taïwanais, les navires de guerre et bateaux des garde-côtes se retirent, mais quelques-uns restent encore à l’extérieur de la ligne des 24 milles marins, et 11 navires taïwanais restent en mer pendant que Pékin poursuit ses démonstrations de puissance. Les manœuvres menées lundi et mardi ont impliqué des missiles, des avions de chasse et divers navires, et visaient à simuler le blocus des ports taïwanais ainsi que l’attaque de cibles maritimes. La Chine affirme agir pour défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale, tandis que Pékin critique les critiques étrangères comme irresponsables.

Tensions autour de Taïwan: repli des navires chinois après les manœuvres
Les autorités taïwanaises expliquent que les exercices avaient pour but de simuler le blocus des ports taïwanais et l’attaque de cibles maritimes, menés lundi et mardi. «Les navires de guerre et bateaux des garde-côtes se retirent, mais quelques-uns restent encore à l’extérieur de la ligne des 24 milles marins», a déclaré Hsieh Ching-chin, directeur général adjoint des garde-côtes taïwanais, ajoutant que les manœuvres «(devaient) être terminées».
Les garde-côtes taïwanais précisent que 11 de leurs navires restent en mer car les bateaux des garde-côtes chinois « n’ont pas encore complètement quitté la zone », a précisé Hsieh Ching-chin.
La Chine a lancé des missiles et déployé des dizaines d’avions de chasse, des navires de guerre et des bateaux de garde-côtes autour de Taïwan, pour encercler l’île lundi et mardi, dans le cadre de manœuvres simulant le blocus de ports taïwanais stratégiques mais aussi l’attaque de cibles maritimes, selon les rapports publiés mardi.
La Chine communiste n’a jamais gouverné Taïwan. Pékin considère que l’île fait partie de son territoire et menace de recourir à la force pour en prendre le contrôle, selon les récits des dépêches publiques.
Réactions internationales et contexte diplomatique
De son côté, Pékin s’est emporté contre les pays tels que le Japon ou l’Australie qui ont commenté les manœuvres, les décrivant comme « irresponsables » à l’égard des forces séparatistes à Taïwan. Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a dénoncé ces critiques lors d’une conférence de presse et a défendu les actions de la Chine comme nécessaires pour défendre sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale, estimant que ces critiques déforment les faits et brouillent le bien et le mal.
Selon les communiqués officiels, les actions chinoises visent à démontrer la détermination de Pékin à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale, sans céder face à ce que les autorités décrivent comme des critiques irresponsables.
Les observateurs régionaux suivent de près l’évolution de la situation, qui pourrait influencer les équilibres militaires et politiques dans la région Indo-Pacifique. Aucune annonce officielle n’indique un calendrier précis pour de nouvelles et prochaines manœuvres, mais les déplacements et les réactions des partenaires régionaux restent scrutés avec attention.
En décalage avec ces démonstrations, certains analystes estiment que les échanges entre Taïwan et les puissances occidentales pourraient s’accentuer, alors que les tensions demeurent vives et susceptibles d’évoluer rapidement selon les développements sur le terrain et les déclarations officielles.