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Des tensions se sont intensifiées à Hambourg, où la police a été contrainte d’intervenir pour protéger une réunion cruciale du comité électoral. Cette réunion visait à finaliser les listes électorales pour le BSW, le mouvement soutenu par Sahra Wagenknecht, en vue des élections fédérales prévues le 23 février.
Contexte de la crise
Depuis plusieurs mois, des dissensions éclatent au sein du BSW à Hambourg, opposant des rebelles à la direction nationale du parti. Cette situation a atteint un point culminant lorsque la police a dû assurer la sécurité lors de la réunion du comité électoral. Les désaccords sur les listes de candidats ne sont pas nouveaux, comme en témoigne les plaintes récentes contre les candidatures de la FDP dans treize Länder.
Les propositions de liste électorale
Trois propositions de listes pour les élections ont été soumises à Hambourg, suite à la formation de deux branches régionales du BSW en décembre. Cependant, seule l’une de ces branches a été reconnue par le siège national du parti. La direction du BSW à Berlin a même engagé un processus d’exclusion contre les fondateurs de la deuxième branche.
Lors de la séance de vendredi, le comité électoral a validé la liste proposée par la branche reconnue, mettant en avant Zaklin Nastic, députée fédérale, comme candidate principale. En revanche, les deux autres propositions soumises par les rebelles ont été rejetées.
Incident lors de la réunion
La réunion a été marquée par une discussion animée entre le responsable électoral Oliver Rudolf et Bijan Tavassoli, un ancien politicien de gauche. Tavassoli a provoqué le chaos en s’emparant des documents de la réunion, entraînant l’intervention de la police, qui est restée présente jusqu’à la fin de la séance.
Tavassoli, proposé comme candidat principal sur l’une des listes rebelles, a multiplié les interruptions, accusant Rudolf de partialité. Cette atmosphère tendue a nécessité la présence des forces de l’ordre pour garantir le bon déroulement des débats.
Réactions de la direction du BSW
Après la décision prise à Hambourg, la direction du BSW à Berlin a exprimé son soulagement. Le vice-président Amid Rabieh a déclaré qu’ils étaient « très satisfaits » de l’issue, réaffirmant le soutien à la branche reconnue et qualifiant les autres initiatives de « manœuvres perturbatrices » ayant reçu une attention médiatique excessive.
Les rebelles, quant à eux, ont contesté la validité des élections qui avaient eu lieu lors de la formation du parti, arguant que la direction avait enfreint les règles internes. Cette contestation a conduit à des élections partielles pour certaines positions.
Conclusion sur les listes électorales
Finalement, le comité a décidé d’autoriser 13 partis à figurer sur le bulletin de vote. En plus des listes BSW non acceptées, les candidatures de la Piratenpartei et de Mera25 ont été exclus faute de signatures de soutien suffisantes.