Table of Contents
Tensions croissantes au Moyen-Orient après que des déclarations de Benjamin Netanyahu sur une éventuelle « Israël grande » ont suscité des condamnations fortes de la Ligue arabe. L’ONU et d’autres acteurs régionaux mettent en garde contre une menace sur la sécurité régionale et le cadre du droit international, alors que des détails sur les propos d’un dirigeant israélien alimentent le débat sur les ambitions territoriales et les répercussions géopolitiques.
Réaction de la Ligue arabe et répercussions diplomatiques
La Ligue arabe a dénoncé « dans les termes les plus forts » les propos évoquant l’expropriation de parties de territoires arabes souverains en vue d’établir ce que Netanyahu a qualifié d’« Israël grande ». Le texte publié par l’Organisation décrit ces déclarations comme une atteinte à la souveraineté arabe et comme une tentative de déstabiliser la sécurité et la stabilité régionales.
Les propos de Netanyahu et le cadre de « Israël grande »
Selon le Times of Israel, Netanyahu a déclaré lors d’une interview à la chaîne « I24 » qu’il se sentait « en mission historique et spirituelle » et fortement lié à la vision d’une Israël grande. Selon les récits publiés, cette référence engloberait des territoires palestiniens occupés et des portions de Jordanie, du Liban, de Syrie et d’Egypte.
Cadre légal et menaces pour la sécurité régionale
Les responsables arabes estiment que ces propos constituent une menace grave pour la sécurité nationale collective et une remise en cause du droit international. Ils y voient des intentions expansionnistes et une logique agressive qui ne peut être tolérée, révélant une mentalité extrémiste et colonialiste.
Réactions internationales et contexte historique
Le Times of Israel rappelle que l’expression « Israël grande » a été utilisée après la guerre des Six Jours de 1967 pour désigner Israël et des zones telles que Jérusalem-Est, la Cisjordanie, Gaza, le Sinaï et le Golan. Des voix historiques évoquaient également cette notion pour décrire l’ensemble des territoires actuels d’Israël, de Gaza à la Jordanie.
Par ailleurs, le minisère britannique des Affaires étrangères, David Lamy, a souligné l’existence de voix qui insistent sur une Israël grande sans État palestinien, tout en exprimant son opposition à cette éventualité.
Initiatives humanitaires et cadre régional
Dans un autre registre, l’Union européenne a lancé une initiative humanitaire visant à apporter une aide d’urgence aux enfants de Gaza, témoignant d’un souci pour les civils au milieu des tensions accrues au Moyen-Orient.