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Alors que la communauté internationale appelle au calme, le Pakistan accuse l’Inde de préparer une frappe militaire imminente, intensifiant la crise entre ces deux puissances nucléaires après un attentat meurtrier au Cachemire.
Accusations pakistanaises d’une frappe imminente
Le gouvernement pakistanais a déclaré mercredi 29 avril posséder des « renseignements crédibles » indiquant que l’Inde envisagerait une attaque militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, prenant pour prétexte l’attentat survenu à Pahalgam, dans la partie indienne du Cachemire. Attaullah Tarar, ministre pakistanais de l’Information, a averti que toute agression ferait l’objet d’une riposte décisive et que l’Inde serait tenue responsable des graves conséquences dans la région.
Cette annonce survient alors que le Premier ministre indien Narendra Modi avait donné son accord pour une opération militaire en représailles à l’attaque qui a coûté la vie à 26 personnes, dont des touristes, la semaine dernière dans la ville touristique de Pahalgam.
Lors d’une réunion à huis clos, Modi a confié aux forces armées la liberté de choisir les cibles, le moment et la manière de riposter, exprimant sa confiance dans leur capacité à frapper un coup déterminant contre le terrorisme.
Réactions internationales et tensions persistantes
Face à cette escalade, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a fermement condamné l’attaque contre les civils, qualifiant toute attaque contre des non-combattants « d’inacceptable en toutes circonstances ». Il a également exhorté à la retenue.
Par ailleurs, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a demandé à l’ONU d’appeler l’Inde à la modération. De son côté, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a demandé aux deux parties de ne pas aggraver la situation.
Les relations diplomatiques se sont nettement dégradées : les deux pays ont multiplié les sanctions réciproques, et leurs ressortissants ont été sommés de quitter rapidement le territoire voisin. Depuis plusieurs nuits, des échanges de tirs ont lieu le long de la « ligne de contrôle » (LoC) qui divise le Cachemire, bien que ces escarmouches n’aient pas fait de victimes selon l’armée indienne.
Incident de drone et appel à la paix régionale
Dans un signe supplémentaire de tension, le Pakistan a annoncé avoir abattu un drone de surveillance indien, sans préciser la date de l’incident, tandis que New Delhi est resté silencieux à ce sujet.
La Chine, acteur majeur dans la région, a renouvelé son appel à la retenue et au dialogue entre ses deux voisins afin de préserver la paix et la stabilité régionales.