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Le conflit nucléaire entre l’Inde et le Pakistan demeure une menace constante, comme l’a démontré leur affrontement militaire récent de quatre jours. Cette escalade, marquée par l’usage inédit de technologies modernes et une intensification des tensions nationalistes, laisse entrevoir un avenir où ces hostilités pourraient devenir plus fréquentes et plus dangereuses.
Une escalade militaire sans précédent
Durant ces quatre jours de confrontation, une nouvelle génération d’armements a transformé le conflit en une course aérienne vertigineuse. Des vagues de frappes aériennes, accompagnées de tirs antiaériens sophistiqués, ont marqué le début des hostilités. Pour la première fois le long de la Ligne de Contrôle au Kashmir, des centaines de drones armés ont été déployés simultanément, scrutant les défenses ennemies et frappant sans exposer aucun pilote.
Par la suite, missiles et drones ont franchi les zones frontalières pour s’enfoncer profondément dans les territoires indiens et pakistanais, touchant directement des bases aériennes et défensives. Ces attaques ont déclenché des menaces alarmantes et placé les forces militaires des deux pays en état d’alerte maximale.
Maisons endommagées à Jammu, dans la partie indienne du Kashmir, samedi. Crédit : Adnan Abidi/Reuters
Un contexte politique et religieux profondément enraciné
Au-delà de l’aspect militaire, ce conflit est exacerbé par un nationalisme religieux profondément ancré dans chaque camp. Ces facteurs idéologiques compliquent la possibilité d’une désescalade rapide et renforcent les positions radicales des gouvernements respectifs, rendant la résolution pacifique plus difficile.
Une diplomatie tardive et fragile
Alors que le conflit atteignait un point critique, la diplomatie internationale s’est activée dans ce qui semblait être un ultime effort pour éviter la catastrophe. Ces interventions extérieures, comme l’a souligné le stratège militaire Srinath Raghavan, ont historiquement joué un rôle clé pour mettre fin aux affrontements entre l’Inde et le Pakistan.
Dans un contexte mondial marqué par des conflits multiples, des dirigeants distraits et une responsabilité internationale affaiblie en matière de maintien de la paix, le filet de sécurité diplomatique apparaît aujourd’hui plus mince que jamais.