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En Thaïlande, le Premier ministre par intérim a enclenché la dissolution du Parlement, ouvrant la voie à des élections dans un délai estimé entre 45 et 60 jours. Phumtham Wechayachai « a soumis un décret de dissolution de la Chambre », a déclaré à l’AFP Sorawong Thienthong, le secrétaire général du parti Pheu Thai. Paetongtarn Shinawatra, ancienne candidate du Pheu Thai, avait été destituée la semaine dernière par la Cour constitutionnelle et suspendue de ses fonctions en juillet après des accusations liées à un appel téléphonique enregistré à l’insu de l’ancien dirigeant Hun Sen, lors du conflit frontalier avec le Cambodge. Le contexte montre une recomposition des alliances, le Pheu Thai recherchant le soutien du Parti du peuple tout en s’orientant vers Anutin Charnvirakul, nouveau soutien possible pour le poste de Premier ministre. Selon la Constitution thaïlandaise, la dissolution doit encore être validée par le roi. Si tel est le cas, une élection devra être organisée entre 45 et 60 jours plus tard.
En Thaïlande, le Premier ministre par intérim enclenche la dissolution du Parlement
Cette étape intervient dans un paysage où le Pheu Thai, fort de 143 sièges, cherche des soutiens pour faire émerger un Premier ministre et faire face à une opposition croisée. Le parti a longtemps opposé l’élite pro-monarchie et pro-militaire, mais les alliances se redessinent autour de Anutin Charnvirakul, chef du Bhumjaithai. Le Parti du peuple a déclaré que son soutien à Anutin est subordonné à la dissolution et à de nouvelles élections dans un délai de quatre mois.
Le contexte politique reflète une recomposition des forces, où le Pheu Thai tente de préserver son influence tout en explorant des passerelles avec d’anciens adversaires pour stabiliser le processus gouvernemental et parlementaire en vue d’un scrutin eventual.
Échéances électorales et implications démocratiques
Si l’élection est déclenchée, le calendrier prévoit des scrutins dans un délai de 45 à 60 jours après l’approbation royale. Le contexte électoral pourrait redessiner les équilibres dans un royaume dépendant du tourisme et confronté à des tensions frontalières avec le Cambodge. Les résultats pourraient influencer le reste de la période politique et la capacité du nouveau gouvernement à gérer les défis économiques et sociaux. Les détails restent à confirmer, et la dissolution doit être validée par le roi selon la Constitution thaïlandaise.
Les analystes soulignent que la situation reste volatile et que les alignements peuvent évoluer jusqu’au scrutin, avec des répercussions sur les équilibres entre les partis et sur la stabilité politique du royaume.
Réactions et positions des partis et acteurs clés
Le Parti du peuple a conditionné son soutien à Anutin à la dissolution et à de nouvelles élections, chaîne d’alliances à surveiller. Le Pheu Thai, de son côté, a choisi de chercher des soutiens, même en direction d’anciens adversaires, pour faciliter l’élection d’un Premier ministre intérimaire et l’avancement du processus parlementaire. Des analystes remarquent que la situation demeure volatile et que les alignements peuvent évoluer jusqu’au scrutin.