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Un policier de la brigade anti-criminalité (BAC) a été violemment agressé jeudi soir à Tourcoing, dans le Nord, lors d’une intervention sur une affaire de vol de trottinette. La scène, relayée par des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, a déclenché des réactions politiques et des appels à la fermeté. L’agent a été hospitalisé avec plusieurs blessures et les autorités ont indiqué qu’un suspect avait été interpellé et que d’autres personnes étaient recherchées.
Tourcoing : un policier de la BAC agressé lors d’une opération
Selon les sources, l’incident s’est produit vers 18h30 dans le quartier du Pont de Neuville, lors d’une surveillance visant à interpeller des auteurs de vol de trottinettes. Les premières informations évoquent une fracture du nez et des dents cassées pour la victime, et des images montrant l’agent au sol pris à partie par plusieurs individus. Des vidéos diffusées sur Snapchat et d’autres réseaux ont suscité l’indignation.
Des éléments de l’enquête restent à préciser; la préfecture a indiqué qu’un suspect avait été interpellé et que les complices restaient activement recherchés, tandis que d’autres sources évoquent l’arrestation de trois mineurs et la poursuite des recherches sur d’autres suspects.
Réactions et suites judiciaires
Le ministre de la Justice démissionnaire Gérald Darmanin a réagi sur X en appelant à une mise en œuvre de peines minimales pour les agresseurs de policiers et a affirmé que la justice poursuivrait ces voyous avec fermeté. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a dénoncé une haine anti-flic et a rappelé que ces violences ne sont pas des faits isolés. Des représentants syndicaux, dont Alliance et UN1TÉ, ont qualifié l’événement de violence planifiée et ont appelé la justice à être à la hauteur.
« Une fois encore, la haine anti-flics a frappé. Une fois de plus, la police a été victime de la violence barbare » a déclaré Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire.
« Ce lynchage, filmé et diffusé sur les réseaux, fait froid dans le dos. Il n’est pas un fait divers ou un acte isolé. C’est régulièrement que nos forces de l’ordre sont agressées, comme les violences du 10 septembre l’ont d’ailleurs montrées ».
« Vivement la mise en place de ma proposition de peines minimales pour les agresseurs de policiers, de gendarmes, de pompiers ou du personnel médical » a écrit Gérald Darmanin.
« Cette violence est planifiée, assumée, organisée » a regretté sur X le syndicat Alliance.
« Temps d’exiger le changement » a déclaré Linda Kebbab, secrétaire nationale du syndicat de police UN1TÉ.
Des divergences existent entre les déclarations officielles et les éléments rapportés par certains médias: la préfecture du Nord a indiqué qu’une personne avait été interpellée, tandis que d’autres sources évoquent l’arrestation de trois mineurs et la recherche d’autres complices. Des enquêtes sont ouvertes pour violences aggravées en réunion sur personne dépositaire de l’autorité publique, pour vol et pour diffusion d’images violentes, selon les autorités et les partenaires judiciaires.
Éléments procéduraux et contexte régional
La direction de la police rappelle que l’agression a été filmée et largement diffusée sur les réseaux sociaux; les enquêtes se poursuivent pour établir le déroulé exact des faits et identifier les auteurs. Le contexte régional, marqué par des violences visant les forces de l’ordre, alimente les appels à des mesures plus fermes et à un renforcement des moyens juridiques et éducatifs.