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Onze personnes ont été mises en examen, lundi 7 avril, après la saisie de 630 kilos de cocaïne récupérés par un bateau de pêche dans les eaux normandes. Ce nouvel épisode dans la lutte contre le trafic de drogue met en lumière une tendance inquiétante : les trafiquants commencent à recruter des marins pêcheurs, après avoir ciblé les dockers des ports industriels.
Un coup de filet surprenant
Cinq jours après cette vaste opération, le petit port normand de Ouistreham (Calvados) reste silencieux. Le chalutier impliqué dans cette affaire est toujours immobilisé à quai et placé sous scellé. Interrogé sur les circonstances qui ont conduit trois pêcheurs à se retrouver au cœur d’un trafic international, un confrère, Yannick, déclare : “Il y a un contexte de difficulté dans le métier qui fait que les gens peuvent se laisser tenter par l’argent facile.”
Détails de l’opération
Dans la nuit du 2 au 3 avril, un important dispositif de sécurité a été déployé sur la côte normande. Des hélicoptères survolaient Ouistreham tandis que les forces de l’ordre interceptaient ces 630 kilos de cocaïne, d’une valeur à la revente estimée à 37 millions d’euros.
Répercussions sur la profession
Cette affaire soulève des questions sur l’avenir de la profession de pêcheur, qui devient de plus en plus vulnérable face aux tentations du trafic de drogue. Les pêcheurs, confrontés à des difficultés économiques croissantes, pourraient être de plus en plus exposés aux recruteurs de la criminalité organisée.
Vidéo sur l’affaire
Pour en savoir plus sur cette affaire, vous pouvez visionner le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.