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Le Kremlin a annoncé une trêve de trois jours, du 8 au 10 mai, dans le cadre du conflit Russie-Ukraine. Cette pause temporaire vise avant tout à évaluer la réelle volonté de Kiev de s’engager dans un processus de paix durable.
Objectif de la trêve selon le Kremlin
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a précisé que cette trêve, survenue également lors des célébrations du 80e anniversaire du Jour de la Victoire, a pour but de « tester la disposition de Kiev à trouver une voie pour une paix durable à long terme ». Moscou attend de Kiev des mesures concrètes destinées à apaiser la situation pendant cette période.
Pourtant, jusqu’à présent, selon Peskov, la réaction de Kiev laisse entendre que la capitale ukrainienne privilégierait une ligne hostile, évoquant un choix vers le néonazisme.
Réactions à la proposition de cessez-le-feu
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé cette trêve à l’occasion de l’anniversaire de la victoire sur le nazisme en 1945, couvrant les journées des 8, 9 et 10 mai. Il a averti que toute violation du cessez-le-feu par Kiev entraînerait une réponse militaire russe « adéquate et efficace ».
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté cette offre de cessez-le-feu. Il a également signalé que Kiev ne pourrait garantir la sécurité des dirigeants internationaux qui assisteraient au défilé militaire du 9 mai à Moscou, ce qui reflète la tension persistante entre les deux pays.
Les obstacles au contrôle du cessez-le-feu
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné l’absence de conditions pour un « contrôle honnête » du respect d’un cessez-le-feu à long terme en Ukraine, ce qui complique davantage toute perspective de paix durable dans la région.