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Condamnation à Mort pour Coup d’État au Congo
Cette semaine, trois citoyens américains, un Canadien et 33 autres individus ont été condamnés à mort pour leur implication dans une tentative de coup d’État visant à renverser le président congolais, Félix Tshisekedi.
Détails de la Condamnation
Le département d’État américain a confirmé vendredi que Benjamin Reuben Zalman-Polun, âgé de 36 ans, ainsi que Marcel Malanga et Tyler Thompson Jr., tous deux âgés de 21 ans, ont été jugés par un tribunal militaire et condamnés à la peine capitale. Cette information a été rapportée par Fox News.
La même sentence a également été prononcée en faveur d’un citoyen britannique et d’un Belge, qui ont participé à la tentative de coup d’État survenue le 19 mai dernier au palais présidentiel, connu sous le nom de Palais de la Nation.
Contexte du Coup d’État
Parmi les victimes de cette insurrection ratée, six personnes ont perdu la vie, y compris le cerveau du coup, Christian Malanga, âgé de 41 ans. Ce dernier avait immigré aux États-Unis comme réfugié adolescent avant de devenir vendeur de voitures dans l’Utah, puis de retourner dans son pays natal. Marcel Malanga est son fils.
La plupart des autres accusés dans cette affaire sont d’origine congolaise. Christian Malanga, père de huit enfants, était retourné au Congo pour servir comme officier dans la lutte contre les rebelles et avait ensuite décidé de briguer un poste électif pour lutter contre la corruption gouvernementale.
Défense et Appel
Au cours du procès, Marcel Malanga aurait affirmé que son père les avait contraints, lui et Tyler Thompson, ami d’école, à participer à la tentative de coup d’État, menaçant de les tuer s’ils refusaient.
Un avocat représentant Malanga et Thompson a déclaré aux journalistes qu’il avait l’intention de faire appel de ce verdict.
Implications Politique et Réaction des États-Unis
Les sénateurs de l’Utah, Mike Lee et Mitt Romney, sont impliqués dans le sujet et discutent avec le département d’État au sujet de cette affaire, selon Fox News.
La situation demeure préoccupante, soulignant les tensions politiques au Congo et l’implication d’individus étrangers dans ce qui est décrit comme une atteinte grave à la stabilité du pays.