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Trump accepte d’être interrogé sur l’enquête concernant une tentative d’assassinat
Donald Trump a accepté de se soumettre à un interrogatoire dans le cadre d’une enquête du FBI sur une tentative d’assassinat visant l’ancien président des États-Unis, a déclaré un responsable, alors que des questions continuent de se poser autour de la fusillade survenue lors d’un rassemblement de campagne.
Kevin Rojek, l’agent spécial en charge du bureau du FBI à Pittsburgh, a indiqué lundi que l’agence souhaite obtenir « la perspective de Trump sur ce qu’il a observé ».
Un interrogatoire standard pour Trump
L’ancien président et candidat républicain à la présidence de 2024 a accepté de participer à un interrogatoire standard pour les victimes, qui « sera cohérent avec tout interrogatoire de victime que nous réalisons », a précisé Rojek aux journalistes.
Trump, qui a régulièrement critiqué le FBI, a été blessé à l’oreille lors d’un rassemblement en Pennsylvanie le 13 juillet, suscitant des condamnations généralisées et des interrogations sur les mesures de sécurité mises en place avant cet événement.
Les détails de la fusillade
Des témoins affirment que l’homme armé présumé, Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans, s’était positionné sur un toit avec une ligne de vue directe sur la scène du rassemblement. Un participant a été tué et deux autres ont été gravement blessés lors de cet incident.
Lors d’un point de presse lundi, les responsables du FBI ont déclaré n’avoir pas encore identifié de mobile pour la fusillade. Toutefois, ils ont indiqué que Crooks avait effectué des recherches en ligne sur des événements précédents de fusillades de masse, des dispositifs explosifs improvisés et sur l’assassinat raté du premier ministre slovaque en mai.
Les réactions des législateurs et des agences de sécurité
Des législateurs américains ont pressé les agences de sécurité du pays de justifier leurs protocoles de sécurité avant la fusillade lors du rassemblement de Trump, que le FBI a qualifié d’acte de « terrorisme domestique » et de tentative d’assassinat.
La semaine dernière, le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une audition au Congrès que l’agence ne laisserait « aucune pierre non retournée » dans son enquête sur cet incident.
Un jour plus tôt, la directrice des services secrets, Kimberly Cheatle, a démissionné sous une pression généralisée à la suite de l’incident. « Je prends l’entière responsabilité de cette défaillance de sécurité », a-t-elle écrit dans un e-mail adressé au personnel. « À la lumière des récents événements, c’est avec un cœur lourd que j’ai pris la difficile décision de démissionner de mon poste de directrice. »