Table of Contents
Des tensions s’accroissent entre les États-Unis et le Venezuela dans les Caraïbes après des propos musclés de Washington et des appels au dialogue de Nicolas Maduro. Le Pentagone a dénoncé des actions « hautement provocatrices » et Washington affirme renforcer sa présence militaire pour lutter contre le narcotrafic. Donald Trump a promis vendredi de \ »descendre\ » les avions militaires vénézuéliens qui menaceraient les forces américaines, et Maduro a tenté de jouer la carte de l’apaisement en affirmant qu’« aucun des différends » avec les États-Unis « ne justifie un conflit militaire ».
\n
\n
Dans les Caraïbes, Washington renforce sa présence militaire
\n
La Maison Blanche et le Pentagone affichent une posture de dissuasion, avec le déploiement annoncé de dix avions de combat furtifs F-35 à Porto Rico, et le renforcement des flottes dans la région. Des responsables du ministère de la Défense précisent que sept bâtiments américains évoluent dans les Caraïbes et qu’un autre est actif dans l’est du Pacifique, dans le cadre d’une campagne contre le narcotrafic en Amérique latine. Cette mobilisation intervient après la frappe d’un bateau transportant de la drogue, selon les autorités.
\n
\n
Réactions de Maduro et message sur le dialogue
\n
Nicolas Maduro a déclaré lors d’une allocution diffusée à la radio et à la télévision que « Le Venezuela a toujours été disposé à discuter, à dialoguer, mais nous exigeons du respect ». Il a aussi affirmé que « aucun des différends » avec les États-Unis « ne justifie un conflit militaire ». Les deux capitales opposent des récits divergents sur les moyens à employer, tandis que des analystes notent un glissement vers une posture plus coercitive de Washington dans la lutte anti-drogue.
\n
Selon Gustavo Flores-Macias, professeur à l’Université du Maryland, le recours à une frappe militaire marque un changement de doctrine destiné à dissuader les trafiquants et à démontrer que les États-Unis n’écartent pas une action au Venezuela.
\n
Éléments contextuels et perspectives
\n
Les analyses évoquées par l’AFP soulignent que cette dynamique reflète un durcissement du ton et une militarisation accrue des opérations anti-narcotiques. Cette évolution renforce la perception d’un vrai tournant stratégique pour la sécurité dans la région, avec des implications possibles sur le dialogue et les risques d’escalade.