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Trump attaque Biden et Pelosi lors de son premier rassemblement
L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a tenu son premier rassemblement de campagne depuis avoir survécu à une tentative d’assassinat la semaine dernière, livrant un discours enflammé et décousu de deux heures au cours duquel il a attaqué les démocrates et répété une série de fausses allégations sur l’immigration et la fraude électorale.
Le rassemblement à Grand Rapids, dans le Michigan, a eu lieu samedi sous haute sécurité alors que le discours de Trump marquait un retour à ses tactiques de campagne habituelles faites d’insultes, de fausses allégations et de langage offensant.
Insultes et fausses affirmations
Lors de son discours, Trump a qualifié Biden de « stupide » et d’individu « à faible QI » et a attaqué les démocrates, affirmant qu’ils voulaient évincer le président après avoir remporté leur primaire.
Parlant de Pelosi, Trump a déclaré : « Elle s’est retournée contre lui comme un chien. Elle est folle comme un punaise de lit. » Il a également dénigré la vice-présidente Kamala Harris en la qualifiant de « folle ».
« J’ai pris une balle pour la démocratie »
Le retour de Trump sur la campagne intervient alors que Biden reste en isolement après avoir contracté la COVID-19. Le porte-parole de la campagne de Biden, Michael Tyler, a déclaré aux journalistes lors d’un appel de presse samedi que les détails du retour du président suivront « dès que nous aurons le feu vert ».
Biden a insisté sur le fait qu’il ne démissionnera pas et a tenté de recentrer l’attention sur Trump, affirmant que le discours d’acceptation de Trump à la convention républicaine jeudi dernier a mis en avant une « vision sombre pour l’avenir ».
Des menaces et des relations internationales
Trump a également proféré une série de menaces contre les migrants sans papiers, dénonçant une « invasion » à la frontière américaine et laissant entendre que les démocrates la laissaient se produire dans l’espoir d’utiliser leurs votes. Il a également vanté ses relations avec des dirigeants mondiaux comme Xi Jinping, Kim Jong Un et Viktor Orban.
« Je ne sais rien à ce sujet »
Trump a critiqué le projet Project 2025 de la Heritage Foundation, un plan de politique et de personnel pour un deuxième mandat de Trump, comme étant « très à droite » et « extrêmement radical », tout comme la « gauche radicale ».
« Je n’en sais rien », a-t-il insisté.
Conclusion
Les discours de Trump soulèvent des préoccupations et suscitent des réactions vives, alors que la campagne électorale aux États-Unis continue de diviser profondément le pays. La tension politique reste palpable, et les attaques et critiques fusent de toutes parts.