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Dans la nuit du mardi 5 mars, Donald Trump a prononcé son premier discours sur l’état de l’Union depuis son retour au pouvoir, devant les élus du Congrès. Cette allocution, qui a duré 1h40, est la plus longue jamais réalisée par un président américain. Elle a provoqué des tensions palpables avec les démocrates, tout en ravissant ses partisans.
Les enjeux majeurs du discours
Parmi les points saillants, Trump a annoncé avoir reçu une lettre de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, indiquant que celui-ci serait « prêt à s’asseoir à la table des négociations dès que possible » avec la Russie. Cette déclaration a marqué une volonté apparente d’initier un dialogue sur le conflit ukrainien.
Trump a également réaffirmé ses ambitions expansionnistes, notamment en déclarant son intérêt pour le Groenland, qu’il souhaite récupérer « d’une manière ou d’une autre », tout en soulignant le droit des habitants de ce territoire à « déterminer leur propre avenir ». Il a évoqué son intention de « reprendre le canal de Panama ».
En matière de politique commerciale, le président a soutenu sa stratégie de droits de douane, annonçant que les États-Unis mettraient en place des taxes réciproques à partir du 2 avril, en réponse aux droits imposés par d’autres nations sur les produits américains. Il a reconnu qu’il pourrait y avoir « quelques perturbations, mais nous sommes d’accord avec ça ».
Ukraine et négociations
Trump a insisté sur la position de Zelensky, affirmant que l’Ukraine était prête à négocier avec la Russie et à signer un accord sur les minerais. « J’ai reçu une lettre importante du président ukrainien Zelensky. La lettre dit que l’Ukraine est prête à s’asseoir à la table des négociations dès que possible pour se rapprocher d’une paix durable », a-t-il déclaré. Selon Trump, Zelensky a exprimé son appréciation pour le soutien américain en faveur de la souveraineté de l’Ukraine.
Un retour triomphal au Congrès
Ce discours marque le retour de Trump au Congrès après sa réélection en janvier. Traditionnellement, ces allocutions sont l’occasion pour les présidents de présenter leur plan politique pour l’année à venir. Trump a affirmé avec force : « Nous ne faisons que commencer », s’adressant à un public composé de républicains enthousiastes et de démocrates visiblement déconcertés.