Plusieurs médias résument les déclarations du président américain Donald Trump sur les taxes françaises et le climat économique transatlantique, en plein contexte de tensions commerciales entre l’UE et les États-Unis. Lors d’une interview sur Fox News, il a estimé avoir « de nombreux problèmes avec les Français » et dénoncé des taxes numériques qu’il juge « injustes » pour les technologies américaines. Cette prise de parole s’inscrit dans un cadre plus large où les discussions sur le cadre commercial Turnberry et les mesures de rétorsion évoquées par l’UE et les États-Unis s’écharpent depuis plusieurs mois, tandis que des éléments comme la trêve commerciale avec la Chine et les flux d’étudiants restent au cœur des échanges.

Propos de Donald Trump sur les taxes numériques françaises
Dans l’entretien, Trump affirme « de nombreux problèmes avec les Français » et parle de taxes jugées injustes sur les technologies américaines. « Ils ne sont pas Français, ils sont Chinois. Ils nous espionnent. », a-t-il soutenu, selon des dépêches. Cette déclaration déplace la discussion sur la politique fiscale française.
Cette saillie intervient alors que le président américain a rencontré fin octobre son homologue chinois Xi Jinping, et que les deux pays se sont entendus sur une trêve, au moins temporaire, dans leur guerre commerciale après des mois de tensions.
Dans le cadre des échanges, l’Union européenne et les États-Unis ont avancé sur un cadre de principe dit accord de Turnberry: cet accord instaure un taux de droit de douane plancher de 15% sur les importations américains de marchandises originaires de l’UE. Certaines marchandises (acier, pièces détachées automobiles) restent soumis à des droits additionnels, tandis que d’autres (certaines ressources naturelles, les pièces d’avions…) bénéficient d’exemptions.
En réponse, des contre-mesures élaborées par l’UE ont été suspendues pour six mois depuis le 6 août 2025. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, avait déclaré en mai que Washington allait « révoquer activement les visas pour les étudiants chinois ». Cependant, quelques mois plus tard, Trump a annoncé que le pays allait autoriser l’arrivée de 600 000 étudiants chinois.
Contexte économique et diplomatique: Turnberry et les tensions UE-États-Unis
Le cadre Turnberry est présenté comme un accord de principe qui instaure un taux de droit de douane plancher de 15% sur les importations en provenance de l’UE. Certaines marchandises (acier, pièces détachées automobiles) restent soumis à des droits additionnels américains, d’autres (certaines ressources naturelles, les pièces d’avions…) bénéficient d’exemptions.
En représailles, l’UE avait élaboré des contre-mesures qui restent suspendues pour six mois depuis le 6 août 2025.
Les échanges évoquent aussi les visas et l’arrivée annoncée de 600 000 étudiants chinois, et les débats sur les flux migratoires lorsque la question de l’immigration est mêlée à l’économie.
Dans l’ensemble, ces discussions illustrent une dynamique complexe où la France et l’UE envisagent des mesures et les États-Unis réagissent par des positions publiques et des débats diplomatiques.