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Lors d’un épisode récent de l’émission « Real Time », Steve Bannon, un allié de longue date de Donald Trump, a affirmé que le président Trump « va se présenter pour un troisième mandat ». Cette déclaration a été faite lors d’une discussion sur la commission du 6 janvier et sa récente libération de prison.
La Constitution et le troisième mandat
Bannon a déclaré qu’il avait refusé de témoigner devant la commission, non pas pour protéger Trump, mais pour « défendre la Constitution ». Lors de l’émission, Bill Maher a mentionné qu’il avait apporté une copie de la Constitution et a lu à voix haute le 22e amendement, qui stipule : « Aucune personne ne peut être élue à la présidence plus de deux fois ». Maher a ensuite suggéré à Bannon de prendre connaissance de cet amendement.
Les déclarations de Bannon
Bannon a précisé que « le président Trump n’a pas évoqué la possibilité de se présenter pour un troisième mandat », indiquant que c’était lui et d’autres qui avaient lancé l’idée. Il a ajouté que Trump sera de nouveau élu le 20 janvier 2029.
Maher, pointant vers la Constitution, a exprimé ses doutes quant à la possibilité d’un troisième mandat, affirmant que les mots étaient clairs et ne laissaient aucune place à l’interprétation.
Les débats autour de l’interprétation
Bannon a répondu à Maher en indiquant qu’une « équipe de personnes » examinait cet amendement. Maher a rétorqué qu’une équipe, quelle que soit sa taille, ne pouvait changer le sens des mots. Bannon a fait référence à « 120 poursuites judiciaires concernant les droits du président Trump », affirmant que ces poursuites reposaient sur des interprétations variables de la Constitution.
La position de Maher
Maher, qui a rencontré Trump à la Maison Blanche le 31 mars, a maintenu que Trump n’était pas éligible à un troisième mandat en raison du 22e amendement. Tandis que Bannon tenait un exemplaire de la Constitution en affirmant que son interprétation était sujette à débat, Maher a insisté sur la clarté des mots de l’amendement.