Home ActualitéTrump et Kim Jong Un: espoirs et enjeux nucléaires

Trump et Kim Jong Un: espoirs et enjeux nucléaires

by charles
États-Unis; Corée du Nord; Corée du Sud

Donald Trump affirme à nouveau vouloir rencontrer Kim Jong Un et rappelle ses liens personnels avec le dirigeant nord‑coréen. Dans un contexte où les pourparlers sur le nucléaire restent au point mort, l’ancien président a répété son souhait de voir une rencontre intervenir « dès cette année ». Lee Jae‑myung, le président sud‑coréen, a salué un partenariat « pragmatique », « plus réciproque » et « tourné vers l’avenir » entre les deux pays, tandis que les relations entre les deux Corées et les États‑Unis demeurent sous tension. « À un moment ou un autre, je le verrai. Je suis impatient de le voir », a‑t‑il déclaré à la presse, ajoutant espérer qu’une rencontre puisse avoir lieu dès cette année. Par ailleurs, Korean Air a annoncé l’achat de plus de 100 avions Boeing pour environ 50 milliards de dollars, soit environ 46 milliards d’euros, soulignant l’intersection entre diplomatie et économie dans la région.

À la Maison Blanche, Trump réaffirme son intention de rencontrer Kim Jong Un

À la Maison Blanche, Donald Trump a réaffirmé son souhait de rencontrer Kim Jong Un et a déclaré: « À un moment ou un autre, je le verrai. Je suis impatient de le voir », ajoutant espérer qu’une rencontre puisse avoir lieu dès cette année. Lors d’une rencontre avec Lee Jae‑myung, qui a plaidé pour un partenariat « pragmatique », « plus réciproque » et « tourné vers l’avenir », Trump a exprimé son accord avec ce diagnostic du dialogue possible avec le Nord. Lee Jae‑myung a aussi mis en avant le caractère nécessaire d’un cadre pragmatique et coopératif pour avancer, dans un contexte où les échanges entre les deux Corées et les États‑Unis restent délicats.

Lee Jae‑myung a aussi mis en garde contre les capacités nucléaires de la Corée du Nord: « Un missile balistique intercontinental capable d’atteindre les États‑Unis est presque entièrement développé et ils continuent de renforcer leur capacité à produire environ 10 à 20 bombes nucléaires par an », a‑t‑il affirmé. Les deux Corées restent techniquement en guerre depuis plus de sept décennies, le conflit qui les a opposées de 1950 à 1953 s’étant achevé par un armistice, et non par un traité de paix.

Trump veut de nouveau rencontrer le leader nord-coreen
Trump veut de nouveau rencontrer le leader nord‑coreen Kim Jong Un.

Dans ce cadre, la leadership nord‑coréen a été évoqué comme un sujet pivot de l’échiquier régional. L’article rappelle que, lors du premier mandat de Trump (2017‑2021), plusieurs rencontres avec Kim Jong Un avaient eu lieu, notamment lors d’un sommet en juin 2019 sur la ligne d’armistice démilitarisée de 1953, sans que ces échanges n’aient conduit à une avancée significative dans le conflit.

La situation est aussi marquée par des rapprochements géopolitiques et économiques: la question du rôle des alliés et des coûts engagés pour assurer la sécurité s’entremêle avec des décisions commerciales. Un grand contrat dans le secteur aéronautique sert d’illustration: Korean Air a annoncé lundi l’achat de plus de 100 avions Boeing pour environ 50 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros), un signe des liens étroits entre diplomatie et économie dans la région.

Korean Air achat Boeing
Korean Air annonce l’achat de plus de 100 Boeing pour environ 50 milliards de dollars.

Sur le volet économique et sécuritaire, l’article rappelle que chacun des mots et des gestes peut être interprété comme une étape dans un processus plus large, où les échanges diplomatiques coexistent avec des enjeux industriels et des budgets militaires. Trump a évoqué, notamment, la nécessité de compensations et de modalités de présence militaire, des questions qui pourraient influencer les positions de Washington dans une éventuelle reprise du dialogue.

Dans l’ensemble, l’actualité met en lumière un récit mêlant espoirs diplomatiques et réalités économiques, sans que les sources consultées ne fissurent le statu quo sur les capacités militaires et les obligations sécuritaires régionales. La perspective d’une rencontre entre les deux dirigeants demeure un élément central, mais les experts avertissent que les détails concrets et les conditions de dialogue restent flous et susceptibles d’évoluer à tout moment.

You may also like

Leave a Comment