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Le 4 juin 2025, l’ancien président américain Donald Trump a ordonné l’ouverture d’une enquête officielle contre l’entourage de Joe Biden, son successeur à la Maison Blanche, le soupçonnant de avoir organisé un « complot » visant à dissimuler le déclin cognitif de l’ancien président et à usurper son pouvoir. Cette décision s’inscrit dans la volonté de l’ancien républicain de poursuivre ses efforts de revanche contre ses adversaires politiques, tout en suscitant une polémique intense sur la légalité et la légitimité des décisions passées de Biden.
Les enjeux de l’enquête
Selon le texte rendu public par l’exécutif américain, Trump a confié à l’avocat de la Maison Blanche la mission d’enquêter, dans le cadre des lois en vigueur, sur d’éventuels complots visant à mentir à l’opinion publique sur l’état mental de Joe Biden. Il lui est également demandé de déterminer si certains collaborateurs de Biden auraient utilisé un système de signature automatique pour exercer illégalement des prérogatives présidentielles, notamment pour la délivrance de grâces et de décrets.
Réaction de Joe Biden
La réponse de Joe Biden n’a pas tardé : dans un communiqué, l’ancien président a rejeté fermement ces accusations qu’il juge « ridicules et fausses ». Il a affirmé avec fermeté : « C’est moi qui ai pris toutes les décisions durant ma présidence. La délivrance des grâces, la signature des décrets, l’élaboration des lois — tout cela relevait de ma responsabilité. Il est absurde de prétendre le contraire. »
Les préoccupations autour de la santé de Biden
Par ailleurs, ces accusations interviennent dans un contexte déjà tendu, où la santé mentale et physique de Joe Biden est sujet à controverse. Juste avant de quitter ses fonctions, Biden avait accordé plusieurs grâces, notamment à son fils Hunter, cible récurrente des attaques de Trump, pour le protéger d’éventuelles poursuites. De plus, l’ancien président de 82 ans a récemment annoncé souffrir d’un cancer de la prostate, qu’il qualifie d’« agressif ».
Donald Trump, qui lui aussi traverse une phase de santé fragile, n’a pas manqué de faire référence à cette maladie dans ses déclarations publiques, exprimant ses inquiétudes quant à une éventuelle dissimulation. Selon lui, cette situation pourrait indiquer une opération de dissimulation menée par Biden et ses conseillers.
Le contexte politique et médiatique
Depuis la fin du mandat de Biden, l’environnement présidentiel aurait été marqué par une limitation volontaire des échanges avec la presse par son entourage, selon deux journalistes américains. Des signes de fatigue avérés et des gaffes verbales ont également été relatés, alimentant la spéculation quant à la capacité du président à assurer ses fonctions. La Maison Blanche a toujours affirmé que Biden était en pleine possession de ses moyens intellectuels, malgré les critiques.
Après un débat désastreux le 27 juin avec Donald Trump, Biden a laissé la place à sa vice-présidente Kamala Harris, qui n’a pas réussi à remporter la majorité face à Trump. Ce dernier, de retour à la présidence depuis 2021, a multiplié les décisions provocatrices, notamment la libération d’assaillants du Capitole et la poursuite de figures opposées à ses politiques, renforçant la division politique aux États-Unis.