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À l’approche de 2025, Donald Trump pourrait faire face à une réalité politique bien différente de celle promise lors de sa campagne. Dans son livre de 1987, *The Art of the Deal*, Trump a révélé une stratégie promotionnelle qui consiste à jouer sur les fantasmes des gens, en affirmant que ses projets sont toujours « les plus grands et les plus spectaculaires ». Cette approche a également été employée durant sa carrière politique, attirant de nombreux électeurs grâce à des promesses souvent déconnectées de la réalité.
Des électeurs en quête de promesses
Lors de la campagne de 2024, des observations ont été faites sur le fait que « beaucoup de gens sont heureux de voter pour [Trump] parce qu’ils ne croient tout simplement pas qu’il fera beaucoup de choses qu’il dit qu’il fera ». Certains électeurs ont interprété les promesses de Trump selon leurs propres désirs, ignorant les aspects négatifs de son mandat précédent. Cette capacité à séduire les électeurs, malgré ses mensonges et sa rhétorique floue, a permis à Trump d’attirer un large public.
Contradictions au sein de l’administration
Avec l’approche d’une nouvelle administration, deux contradictions majeures commencent à émerger. D’une part, la politique économique semble divisée entre les partisans d’un capitalisme sans entrave et ceux qui aspirent à une transformation de la société américaine, incluant des critiques des grandes entreprises. D’autre part, la politique étrangère révèle un fossé entre les partisans de l’interventionnisme et les isolationnistes.
Les promesses difficiles à tenir
Une fois au pouvoir, Trump pourrait faire face à une réaction négative, comme cela est courant avec toute nouvelle administration. Si ses promesses extrêmes, comme celles liées à l’immigration, se concrétisent, une réaction du public pourrait être violemment ressentie. De nombreux électeurs ont exprimé des doutes sur la faisabilité de ses projets de déportation massive, souvent en faveur de solutions plus populaires comme la régularisation des migrants.
Les conséquences de la rhétorique électorale
Les promesses spectaculaires de Trump, telles que l’engagement d’éradiquer la guerre en Ukraine en 24 heures, pourraient également se retourner contre lui. En reconnaissant que certains de ses engagements sont plus complexes qu’il ne l’avait laissé entendre, Trump pourrait voir sa présidence mise à l’épreuve. Les attentes irréalistes qu’il a créées risquent de se heurter à une réalité économique plus austère, aggravant ainsi le mécontentement parmi les électeurs.
En somme, bien que Trump ait réussi à manier la rhétorique pour séduire de nombreux électeurs, la confrontation avec la réalité politique pourrait dévoiler des contradictions qui compliqueront sa gouvernance. Les promesses mirobolantes pourraient faire face à une désillusion croissante, exposant ainsi Trump comme le manipulateur que beaucoup craignaient qu’il soit.