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Le président américain Donald Trump a récemment intensifié ses menaces concernant la politique douanière des États-Unis en annonçant de potentielles surtaxes massives sur certains produits importés, notamment dans le secteur pharmaceutique et du cuivre. Ces annonces s’inscrivent dans une stratégie de relocalisation industrielle et de renégociation des accords commerciaux, visant à favoriser la réindustrialisation nationale.
Des surtaxes pouvant atteindre 200 % sur les produits pharmaceutiques
Selon Trump, une surtaxe de 200 % pourrait être appliquée aux produits pharmaceutiques importés, une mesure qui, si elle est mise en œuvre, pourrait entraîner une hausse significative des prix et affecter la chaîne d’approvisionnement. Le président américain a indiqué qu’il donnerait aux entreprises une période d’un à un an et demi pour s’adapter, avant l’application de ces droits de douane. Il a également évoqué la mise en place d’une taxe de 50 % sur le cuivre importé, ce qui a provoqué un bond de près de 10 % du cours de ce métal à New York, dépassant ainsi ses sommets historiques.
Une stratégie commerciale de plus en plus offensive
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà instauré plusieurs droits de douane sectoriels, notamment 50 % sur l’acier et l’aluminium, ainsi que 25 % sur l’automobile. Une surtaxe plancher de 10 % sur la majorité des marchandises importées a été également introduite, dans le but de protéger l’industrie locale et de générer des recettes. Le président prévoit de relever ces taxes à partir du 1er août pour accentuer la pression sur les pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis.
Une politique de diplomatie commerciale musclée
En plus des mesures tarifaires, Donald Trump a commencé à envoyer des lettres à plusieurs partenaires commerciaux, principalement en Asie, avec des surtaxes allant de 25 % à 40 %, selon les pays. Parmi eux se trouvent le Japon, la Corée du Sud, le Laos, la Birmanie, avec une mention spéciale pour l’Afrique du Sud visée à hauteur de 30 %. Le président américain a aussi promis que toute réponse adverse se solderait par une surtaxe supplémentaire, accentuant la tension dans les relations économiques internationales.
Au total, ces mesures ambitionnent de freiner l’afflux de produits étrangers aux États-Unis pour favoriser la production nationale, mais suscitent également des préoccupations sur un risque de guerre commerciale globale.