Table of Contents
Donald Trump a récemment nommé trois de ses avocats, qui le défendent dans plusieurs affaires pénales, à des postes clés au sein du ministère de la Justice. Cette décision soulève des questions sur les implications de ces nominations, notamment en raison des controverses entourant le ministre de la Justice désigné, Matt Gaetz.
Des nominations controversées
Matt Gaetz, ancien élu de Floride et fervent soutien de Trump, a été nommé ministre de la Justice. Toutefois, sa confirmation par le Sénat est incertaine, en raison de suspicions concernant ses relations avec une mineure et son rôle dans une tentative de renversement du chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants. En parallèle, Trump a promu ses avocats personnels – Todd Blanche, Emil Bove et John Sauer – aux rangs de numéros deux, trois et quatre du ministère de la Justice, un organe judiciaire fédéral influent supervisant des procureurs à travers le pays.
Des avocats expérimentés
Todd Blanche et Emil Bove ont acquis notoriété en défendant Trump dans l’affaire pénale relative à des paiements dissimulés à l’ex-actrice de films pour adultes, Stormy Daniels. Cette affaire a conduit à la première condamnation historique d’un ancien président américain le 30 mai dans la ville de New York.
Todd Blanche a été nommé ministre adjoint de la Justice tandis qu’Emil Bove occupera le poste de numéro 3, servant également comme numéro 2 par intérim pendant que Blanche passera devant le Sénat. John Sauer, qui a plaidé avec succès pour l’immunité présidentielle devant la Cour suprême, a été nommé à la quatrième place du ministère, en tant que Solicitor General, représentant l’exécutif américain devant la haute cour.
Un parcours impressionnant
Les trois avocats possèdent des parcours académiques impressionnants. Todd Blanche est diplômé de l’École de droit de Brooklyn, Emil Bove est issu de l’université Georgetown, et John Sauer a obtenu son diplôme de la prestigieuse Harvard tout en ayant également étudié à Oxford. Ils ont tous exercé en tant que magistrats et procureurs fédéraux, renforçant ainsi leur légitimité au sein du ministère de la Justice.
Une situation juridique délicate
Concernant le procès Stormy Daniels, la peine contre Donald Trump, âgé de 78 ans, pourrait potentiellement inclure une peine de prison, mais la décision a été repoussée à plusieurs reprises, la prochaine audience étant prévue pour le 26 novembre. Les avocats de Trump contestent la légalité de sa condamnation à New York, invoquant la décision de la Cour suprême sur l’immunité présidentielle et demandant un classement final de l’affaire, suite à sa réélection prévue le 5 novembre.
Des critiques acerbes
Cette nomination a suscité des critiques, notamment de la part du sénateur démocrate Dick Durbin, qui a accusé Trump d’instrumentaliser le ministère de la Justice pour des motifs personnels, transformant ainsi le cabinet en son propre bureau juridique. Les tensions autour de ces nominations et des affaires judiciaires en cours promettent des développements passionnants à l’avenir.