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Le président américain Donald Trump a plongé les États-Unis dans une crise judiciaire sans précédent en décidant d’abolir l’Agence américaine pour le développement international, connue sous le nom de USAID, tout en mettant fin à ses activités tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Ce mouvement a également conduit au licenciement potentiel de jusqu’à deux millions d’employés fédéraux.
Des décisions controversées
Ces décisions, qui font suite à des promesses électorales de Trump visant à combattre la corruption au sein des ministères à Washington et dans plusieurs grandes villes, ont suscité de vives réactions.
Selon un rapport de Nasser Al-Husseini, correspondant à Washington, le syndicat des employés fédéraux a saisi la justice, qui a temporairement suspendu les décisions de licenciement et de fermeture, entraînant un conflit que des experts juridiques qualifient d’inédit dans l’histoire du pays.
Une incertitude grandissante
Cette situation place les employés fédéraux dans une zone d’incertitude, ne sachant pas s’ils ont réellement perdu leur emploi. Bruce Fine, expert en affaires constitutionnelles, a déclaré qu’il était possible que la justice se prononce en faveur des employés, bien que le Bureau ovale puisse contester cette décision, ce qui entraînerait un gel des activités du gouvernement fédéral.
Actuellement, il est difficile de déterminer les actions à entreprendre, car le tribunal pourrait déclarer les décisions de Trump légales ou non.
Des mesures surprenantes
Le choix du président de procéder à ces licenciements repose sur une nouvelle entité nommée « Bureau de l’efficacité gouvernementale », dirigée par le milliardaire Elon Musk, un proche de Trump.
Le gouvernement considère Musk comme un haut fonctionnaire ayant un accès étendu aux listes de personnel, aux méthodes de budgétisation et aux systèmes de sécurité des données dans divers ministères.
Un acteur clé sur la scène internationale
USAID est impliquée dans de nombreux pays à travers le monde, travaillant dans des zones de conflit, de guerre, de famine et de maladies, et a longtemps été un symbole de la puissance douce américaine, exécutant des programmes de santé et d’éducation dans les pays en développement.
Rien qu’au cours de l’année dernière, l’agence a alloué environ 34,5 milliards d’euros à des pays comme l’Ukraine, la République Démocratique du Congo, la Jordanie, la Cisjordanie, Gaza, le Yémen et le Soudan.
Réactions politiques
Face à ces décisions, les élus démocrates, qui s’opposent aux décisions présidentielles, se retrouvent dans une position délicate, n’ayant que le droit de critiquer et de demander des enquêtes.
Un membre du Congrès a souligné que ces aides représentaient à peine 1 % du budget national, mais qu’elles faisaient partie intégrante de la sécurité des États-Unis, un aspect que Trump s’est engagé à protéger.
Perspectives d’avenir
Des milliers d’employés fédéraux attendent avec impatience le verdict du tribunal concernant leur avenir professionnel. Cependant, Trump semble déterminé à poursuivre la fermeture ou la réduction des budgets des institutions qu’il juge corrompues ou inefficaces.
Les départements perçus par Trump comme nécessitant une réforme incluent ceux de l’Éducation et de la Santé, ainsi que le FBI et la CIA.