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Le président américain Donald Trump a récemment exprimé sa préférence pour le leader du Parti libéral canadien afin de résoudre la guerre commerciale avec Ottawa, tout en se prononçant sur les élections nationales imminentes dans le pays voisin.
Une préférence pour le leader libéral
Lors d’une interview sur Fox News, Trump a été interrogé par l’animatrice Laura Ingraham sur les sondages qui montrent le Parti libéral du Premier ministre canadien Mark Carney en tête par rapport aux Conservateurs dirigés par Pierre Poilievre. Cette compétition probable survient après que les États-Unis ont imposé des tarifs douaniers à leur principal partenaire commercial et ont menacé d’autres prélèvements dans un conflit commercial en intensification.
« Je pense qu’il est en fait plus facile de traiter avec un libéral et peut-être qu’ils vont gagner, mais cela m’est égale. Ça ne me dérange pas du tout », a déclaré Trump lors de l’interview.
Attaques contre Pierre Poilievre
Le président américain a également critiqué Poilievre, affirmant que « le conservateur qui se présente n’est, stupidement, pas un ami de mon côté ». Trump a ajouté : « Je ne le connais pas, mais il a dit des choses négatives. Quand il dit des choses négatives, je m’en fiche totalement. »
Mark Carney, un leader éprouvé
Ces commentaires surviennent après que Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, a remporté le concours pour diriger le Parti libéral, succédant à l’ancien Premier ministre Justin Trudeau plus tôt ce mois-ci. Carney pourrait convoquer une élection nationale bientôt et se présente comme un gestionnaire de crise expérimenté, citant son expérience à la tête de deux grandes banques centrales lors de la crise financière mondiale et du Brexit comme des atouts pour faire face à la menace économique posée par Trump.
Les tensions commerciales entre les États-Unis et le Canada
Le Canada a été une cible de choix pour Trump dans sa volonté de redéfinir les flux commerciaux mondiaux et de contrer ce qu’il qualifie de pratiques commerciales déloyales de ses partenaires. Le président a imposé des droits de douane de 25 % sur la plupart des marchandises canadiennes, une mesure qu’il a justifiée par le besoin de lutter contre le flux de migrants et de drogues illégales aux États-Unis.
Trump a retardé ces mesures d’un mois pour les marchandises conformes à un accord de libre-échange négocié lors de son premier mandat, mais a également mis en œuvre des tarifs sur l’acier et l’aluminium, tout en menaçant d’autres droits d’importation sur le bois et les produits laitiers canadiens.
En réponse, le Canada a imposé des tarifs de rétorsion, et Carney a promis de maintenir ces mesures jusqu’à ce que Trump retire ses actions. Trump a exprimé le désir de faire du Canada le 51ème État américain et a qualifié ce dernier d’« un des pays les plus difficiles à gérer », critiquant la réponse de Trudeau à ses préoccupations commerciales.
Réactions politiques
Les représentants des partis libéral et conservateur du Canada n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
Les critiques de Trump envers Poilievre ne sont pas nouvelles ; il a déjà déclaré que le leader conservateur n’est pas « un gars MAGA », faisant référence au slogan de campagne des républicains. En réponse, Poilievre a déclaré sur X : « M. le Président, c’est vrai. Je ne suis pas MAGA. Je suis pour le Canada d’abord. Toujours. »