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Le président américain Donald Trump a récemment proposé de reprendre les négociations sur le programme nucléaire de l’Iran, dans une lettre adressée au régime iranien. Cependant, la question demeure : l’Iran est-il prêt à dialoguer ?
Proposition de négociations
Dans une interview accordée à Fox News, Trump a confirmé qu’il avait demandé à l’Iran de reprendre les discussions pour un nouvel accord nucléaire. Il a résumé le contenu de sa lettre en exprimant l’espoir que l’Iran accepte de négocier, tout en avertissant que toute intervention militaire serait catastrophique. Selon lui, l’Iran ne doit absolument pas posséder d’armes nucléaires.
Situation actuelle de l’accord nucléaire
Le contenu exact de la lettre de Trump n’a pas été divulgué et l’Iran n’a pas confirmé sa réception. Ce revirement de Trump, qui avait précédemment quitté un accord nucléaire qu’il qualifiait de « désastreux et unilatéral » en 2018, soulève des interrogations. Il a imposé des sanctions sévères à Téhéran, qui demeurent majoritairement en vigueur.
Malgré le maintien des autres signataires de l’accord, y compris la Chine, la France, la Russie et le Royaume-Uni, celui-ci est pratiquement mort. L’Iran augmente son enrichissement d’uranium, possédant actuellement 275 kilogrammes d’uranium enrichi à 60 %, bien au-delà de ce qui est nécessaire à des fins civiles. Cela pourrait théoriquement permettre la fabrication d’uranium militaire pour six têtes nucléaires dans un délai relativement court.
Increasing international concerns
Les inquiétudes internationales grandissent quant à la volonté de l’Iran de développer une arme atomique, surtout après que sa position au Moyen-Orient ait été affaiblie par divers revers l’année dernière. Trump reste déterminé à empêcher l’Iran de se doter de l’armement nucléaire, affirmant qu’il n’y a que deux voies possibles : parvenir à un accord ou recourir à des actions militaires.
Exercices militaires conjointe
Pour illustrer la gravité de la situation, des exercices militaires ont été menés par les États-Unis en coopération avec l’armée de l’air israélienne, impliquant des chasseurs F-35 et des bombardiers B-52. Israël, allié des États-Unis, souhaite mettre un terme au programme nucléaire iranien, et plusieurs responsables israéliens ont évoqué la possibilité d’une attaque aérienne contre les installations nucléaires iraniennes.
Cependant, la profondeur des sites nucléaires rend leur destruction incertaine, et des experts estiment que seule la plus grande bombe de précision au monde, la GBU-57, pourrait y parvenir, étant donné qu’elle doit être larguée par des B-52 américains. Cet exercice militaire envoie un message clair à Téhéran : une action conjointe est envisagée.
Réactions de l’Iran
Un tel attaque serait catastrophique pour l’Iran, qui n’a montré aucun signe de disposition à négocier. Après que Trump ait réaffirmé sa politique de « pression maximale » contre la République islamique, le Guide suprême, l’Ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que négocier avec une telle administration n’était ni sage ni honorable. Même le président iranien, Masud Pezeshkian, auparavant favorable à des discussions, a changé d’avis pour suivre la ligne de Khamenei.
Rôle potentiel de la Russie
Récemment, la Russie a émergé comme un potentiel médiateur entre les États-Unis et l’Iran. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, le sujet a été abordé lors de discussions bilatérales en février. Cependant, si Trump impose des sanctions contre la Russie, comme il l’a menacé, l’assistance de Moscou pourrait être compromise.