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Le 20 janvier, l’administration Trump a annoncé que les États-Unis se retireraient une nouvelle fois de l’accord de Paris sur le climat, un événement qui risque de compromettre les efforts globaux pour lutter contre le changement climatique.
Un recul alarmant pour l’environnement
Cette décision intervient alors que Donald Trump vient tout juste d’être investi en tant que 47e président des États-Unis. Le pays, déjà considéré comme le deuxième pollueur mondial derrière la Chine, avait précédemment quitté l’accord lors du premier mandat de Trump, avant le retour sous l’administration Biden. Ce nouveau retrait sera effectif un an après son annonce.
Baisse des émissions : un objectif en péril
Simon Stiell, le chef de l’ONU Climat, a commenté la situation en affirmant que « la porte reste ouverte » pour une éventuelle coopération future. L’accord de Paris, signé il y a dix ans, engage les nations à limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale « bien en dessous de 2 °C » par rapport aux niveaux préindustriels et à continuer les efforts pour la limiter à 1,5 °C.
Les États-Unis s’étaient engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 61 à 66 % d’ici 2035 par rapport à 2005, avec un objectif de neutralité carbone d’ici 2050. Cependant, des études, comme celle du Rhodium Group, prévoient qu’avec le nouveau retrait, la baisse des émissions serait limitée à seulement -24 à -40 % d’ici 2035.
Augmentation de la production de combustibles fossiles
En plus de quitter l’accord de Paris, Trump a annoncé son intention d’accroître la production de pétrole et de gaz, faisant des États-Unis le premier producteur mondial dans ce domaine. Lors de son discours d’investiture, il a affirmé : « Nous allons forer à tout-va ». Cette stratégie inclut la déclaration d’un état d’« urgence énergétique » et la suppression de nombreuses mesures climatiques mises en place par son prédécesseur, Joe Biden.
Réactions des défenseurs de l’environnement
Ces nouvelles politiques ont suscité une forte réaction de la part des défenseurs de l’environnement. Ils considèrent ces mesures comme un déni des défis urgents posés par le changement climatique, notamment après deux années consécutives enregistrant des températures globales sans précédent.
Athan Manuel, de l’organisation Sierra Club, a déclaré : « Il n’y a pas d’urgence énergétique aux États-Unis en ce qui concerne les combustibles fossiles, mais il y en a une en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique. » Julie McNamara, de l’ONG Union of Concerned Scientists, a également souligné que cette approche allait à l’encontre des efforts nécessaires à l’échelle mondiale pour faire face au changement climatique.